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Kanzaki Hayato {{ END
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MessageSujet: Kanzaki Hayato {{ END Kanzaki Hayato {{ END EmptySam 17 Juil - 23:19

{{ KANZAKI HAYATO }}
Feat - Ueda Tatsuya -



Kanzaki Hayato {{ END 5bycup10 Kanzaki Hayato {{ END Copie_10

    N O M : Kanzaki
    P R E N O M : Hayato
    A G E : 23 ans
    N E E - L E : 7 septembre 1986
    O R I G I N E : Né en Colombie dans la ville d'Inírida, d'immigrés Japonais
    A C T I V I T E : Lieutenant de Police - Hayato à été détaché au Pérou par les autorités de sa ville natale.
    O R I E N T A T I O N : Bisexuel

    T A I L L E : 1.73 m
    P O I D S : 52 kilos
    C A R N E T D E S A N T E : R.A.S serait un bon raccourcit pour décrire l’état de son carnet de santé et de sa santé en générale. Hayato ne souffre de rien d’important ; rien qui ne vaille la peine d’être cité et rien qui ne le sera jamais. Sa constitution est bien trop bonne pour souffrir d’évènements graves, ainsi a la grippe et aux traditionnelles maladies infantiles, il ne vient rien d’autres. Quelques reliques de cicatrices ici et là et des mains déformées, quelques os fracturés et le néant le plus total pour le reste. Il est entier et ne tombe que très peu malade ; une constitution de fer par excellence.
    S I G N E S P A R T I C U L I E R S : Se fondre dans le décor est un art parfois difficile à concevoir et pourtant … Pourtant on ne le remarque que trop peu tant il est banal. A part une unique boucle à l’oreille gauche, il n’y a rien sauf cette capacité à paraître toujours très froid et à ne jamais lâcher de paroles inutiles … On dit pourtant qu’il faut se méfier de l’eau qui dort, Hayato est une personne bien plus dure qu’il n’y paraît et si le physique passe inaperçu dans ce village malgré des traits asiatiques, son mental n’a rien à envier à ceux des plus fous … Il ferait presque peur quand il se met à réfléchir.

    A L C O O L : YES[ x ] NO[ ] Avec modération
    T A B A C : YES[ ] NO[ x ] Aucun intérêt et si on meurt tous de quelque chose, sa vie ne se terminera pas une tige de nicotine à la bouche ; il a pourtant testé dans son adolescence mais n'en garde pas un souvenir extraordinaire
    D R O G U E : YES[ ] NO[ x ] Il fut un temps où il a baigné là-dedans, observant de loin les dégats que ça pouvait causer et si il n'y a jamais touché, lui en parler serait du plus mauvais effet.
{{ HISTORY }}
- It's just my life -


C A R A C T E R E ::

« Dans le règne animal, quand deux membres d’une même meute se regardent dans les yeux, c’est un test de dominance : le premier qui détourne le regard est considéré comme le plus faible. »
Cit. 100 Girls

Faiblesse, force, pouvoir … Tant de mots qui pourraient le caractériser. Tant de mots si simple que l’on peut entendre partout et pourtant … Pourtant aucun ne lui conviendrait. Aucun ne saurait faire ressortir tout ce qui se cache en lui ; pas même une infime partie. Car Hayato est aussi compliqué qu’il est simple, aussi fort qu’il se veut faible et aussi peu attiré par le pouvoir qu’un pauvre être né sans rien. Hayato c’est à la fois le tout et son contraire, un mélange douloureux et explosif qui ne s’éveille qu’a la nuit tombé ; c’est une mixture qui ne révèle rien ; cachant le meilleur au plus profond de lui-même, annihilant le bon pour ne laisser transparaître qu’une neutralité glaçante … Finalement, Hayato c’est un peu la surface visible de l’Iceberg, ce que l’on voit trop tard et qui cache bien trop de chose ; il faut l’éviter. Il est éviter. Aussi sûrement qu’il se fond dans la masse, les gens évitent de se retrouver trop près de lui tant il ressemble à un puit sans fond. Quelque chose dont rien ne peut ressortir si ce n’est le néant, cette noirceur qui enveloppe tout dans un fin linceul et d’où rien ne peut naître.


« Il n’y a pas de place pour la douceur … Il n’y a pas de place pour la faiblesse … Seuls les hommes durs et forts peuvent survivre »

Ces mots, il les as peut-être déjà entendus ; sûrement un peu trop au goût de certains a moins qu’il ne les aient inventés lui-même. Qu’importe ? Aujourd’hui, ce genre de questionnement n’a plus lieu d’être dans son esprit, il fonctionne trop différemment. Aussi sûrement qu’il reste de glace devant beaucoup de choses, il n’est plus à prouver qu’Hayato ne voit pas les choses de la même manière que les autres. Peut-être sont-elles plus réalistes pour lui, lui qui ne rêve plus depuis longtemps et qui ne se fait plus d’illusions pour rien. Dit ainsi, on pourrait croire que toutes les atrocités de la planète lui sont tombées dessus quand il était plus jeune … Même pas. D’aussi loin qu’il s’en souvienne il a toujours vu les choses comme elles étaient, trop réaliste pour beaucoup, son incapacité à voir les choses autrement en dérange plus d’un. Surtout qu’il ne revient jamais sur ses positions. Avec lui, tout est noir ou blanc, jamais entre les deux. Voir venir du gris dans son monde est quelque chose de totalement impossible ; Hayato ne compose pas. Il ne fait pas l’effort de s’adapter pour plaire, il ne se soucie pas de ce qui pourrait être bon ou mauvais ; il prend simplement les choses comme elles viennent, qu’elles lui plaisent ou non, il fera avec sans jamais hausser le ton ou alors trop peu …

Alors aujourd’hui on ne s’étonne plus de le voir ainsi, tout le monde voit très clairement ce qu’il affiche constamment et tout le monde pense acquis le fait qu’il soit plus noir que les autres. Faux ou pas, il n’irait pas démentir de tels propos. Il est bien au dessus de tout ça, et la noirceur est bien présente. Aussi sûrement que l’est sa détermination, elle couve sans cesse au fond de lui, il n’y a qu’a regarder ses yeux pour le voir. Observer ses iris où semble danser des flammes éternelles, entre le rouge et la cendre semble vibrer quelque chose de plus profond pourtant. Car Hayato n’est pas une boite vide, il n’est pas ce puit que tout le monde perçoit … Non, il est autre chose, quelque chose de plus douloureux encore, a moins qu’il ne s’agisse que du danger de réveiller un tel phénomène. A ceux qui vivent sans émotions, il ne peut que les plaindre et pleurer sur leur sort ; les émotions vous portent dit-on. Même quand elles sont enfermées au tréfonds de l’âme, elles vous permettent de survivre et de ne pas oublier qui vous êtes. Alors il vit avec ; aussi sûrement qu’il se déplace sans un bruit, il vit avec un nombre incalculable d’émotions ancrées au fond de lui. De la haine à l’amour, il les as toutes, elles sont juste mieux dissimulées que les autres … Plus profondes et plus intenses que pour beaucoup, il fait mauvais temps de les réveiller. Très mauvais temps … Car autant son self control n’est plus à prouver, autant sa maîtrise de lui-même quand il explose ne l’est plus non plus … Un danger trop grand toucherait le fou qui se risque à venir voir se qui se cache si loin.

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’a jamais été quelqu’un de violent. Du moins pas gratuitement, la violence en elle-même, il l’a assez côtoyée pour la connaître par cœur. Peut-être est-ce pour ça qu’il n’est pas étonnant de le voir aussi stoïque devant le malheur des autres ; que la douleur soit présente ou pas ne semble pas le toucher, comme si tout passait au dessus de lui sans jamais rencontré de point d’attache. Peut-être est-ce aussi pour ça qu’on l’évite autant, car il semble incapable de la moindre compassion et ce n’est peut-être pas loin d’être le cas … Hayato est bien trop dur avec le monde qui l’entoure. Tout comme il ne supporte aucune erreur de sa part, il en va de même avec les autres. Incapable de supporter les faiblesses quelles qu’elles soient, il préfère ne pas les voir et continuer à avancer ; ça lui permet sûrement d’oublier les siennes en même temps. Lui qui pourrait se sentir touché par tout et n’importe quoi …

Alors il tue tout, coince tout entre le néant et le chaos et ne supporte rien qui ne sorte de l’ordinaire. Pour lui, une seule et même route doit être suivie, tout ce qui ne se retrouve pas dessus n’a pas de raison d’être et pour éviter tout problème, il se fermera encore un peu plus … il n’aime pas qu’on s’immisce dans sa vie, son fonctionnement ne permet pas des entrées et des sorties fracassantes, il ne saurait souffrir de ce genre de comportement ; alors il évince tout. Semble ne pas voir ce qui se passe autour de lui et pour cette raison, on le juge souvent sans cœur et borné. Qu’a cela ne tienne, le dernier point est on ne peut plus vrai … Il est borné ! Aussi borné que peut l’être un homme dont la détermination prend le pas sur tout le reste ; ce qu’il veut, il l’obtient … Qu’il y passe un temps fou ou non n’est pas la question mais confier quelque chose à Hayato se veut sûrement être la meilleure chose à faire ; pas étonnant que ses résultats soient si bons dans son travail. Il ne cède rien, n’a jamais rien céder et ne cédera jamais. Peut importe les méthodes, seul le résultat semble compter à ses yeux. Et que ce soit à force de persuasion ou a l’usure, il finira toujours pas obtenir ce qu’il souhaite … Avouons qu’on lui cèderait presque tout pour que son regard se pose sur autre chose que nous ; il n’est jamais agréable de voir le noir de ses yeux se poser sur nos corps, ils sont trop lointains, trop étranges et cachent des mystères bien trop importants. Des choses qu’on ne veut pas voir, qu’on ne souhaite pas sentir et qu’on ne tient absolument pas à découvrir … Il ne le sait que trop ; son regard dérange beaucoup de monde, tout autant que l’impassibilité qui se lit sur ses traits même quand il pointe une arme sur vous … Hayato est peut-être plus vide qu’il ne veut bien le croire après tout … Ou pas. A cette question ne viendra jamais aucune réponse de sa part.

« On ne se méfie jamais assez de l’eau qui dort »

Et quand elle fait plus que dormir, elle se révèle encore plus dangereuse. Le tout et son contraire, le jour et la nuit, l’enfer et le paradis. En Hayato tout est valable, tout est bon ou mauvais, tout se confond dans une étrange valse et tenter de tout trier est bien la dernière chose à faire. Lui qui se sait peu violent, il sait aussi qu’il est préférable de ne pas s’en approcher de trop près. Tout le monde devrait le savoir, tout le monde devrait savoir que sous le masque de calme ne règne pas que l’Enfer mais que la folie d’un coup d’éclat couve elle aussi. Ho oui ~ Elle couve toujours, aussi sournoise que possible, le danger qu’il représente pour lui et pour les autres est bien réel. Hayato, bien que très calme, n’est pas le genre de personne qu’il faut venir déranger. Un coup est si vite parti quand il ne se maîtrise plus, un coup qui peut se révéler fatal pour beaucoup de gens … Il est étrange de savoir que lui aussi peut perdre le contrôle de ses émotions. Etrange de savoir que bien peu de choses peuvent le faire sortir de ses gongs mais essayer est bien la dernière chose à faire. Il faudra beaucoup de temps avant qu’il ne cède à cette partie la plus noire de sa personnalité et heureusement car dans ces moments là ; il ne fait plus aucune différence. Que les gens soient des connaissances ou non n’aura aucune importance et il a déjà expérimenté. Venir le titiller sur le sujet est d’ailleurs très peu conseillé ; Hayato est quelqu’un qui ne mélange rien, il voit très clairement les choses la plupart du temps sauf sur certains sujets ; alors l’ennuyer sur des points aussi sensibles est bien plus dangereux qu’il n’y paraît. Car si on le croit uniquement calme et déterminé, on oublie trop souvent qu’il ne fait pas toujours la part des choses. Pour lui, seul compte son avancement et les buts qu’il se fixe ; tout ce qui vient se poser entre les deux est soumis à de rudes négociations … et bien trop vite balayé.

« C’est une étrange fatalité que nous devions éprouver tant de peurs et de doutes pour une si petite chose … »
Cit. SDA


G O Û T S - & - C I E ::

Il est bien difficile de parler de goûts quand on rencontre Hayato. Cet homme semble ne rien éprouver d’assez important pour qu’on puisse se douter de ce qu’il apprécie ou non. Toujours égal face à ce qu’il aime ou déteste, les choses lui déclenchent très peu d’émotions visibles ; tout restant éternellement enfoui derrière ce masque bien trop lisse … Alors il se contente de peu, il s’est toujours contenté de peu et les choses les plus simples sont bien souvent ce qui pourrait, le plus, l’attirer et l’accrocher. Peu matérialiste, il accorde très peu d’importance aux choses qui l’entoure, qu’ils soit objets inanimés ou Hommes ne l’intéresse en rien ; il ne donne pas l’impression d’avoir de temps pour les autres, tout juste assez pour lui alors le toucher profondément est quasiment impossible. Il se contenterait d’un vulgaire hochement de tête si quelque chose lui plaisait réellement ; tournerai les talons dans le cas contraire et partirait sans un mot, ses pensées restant les seules choses capables de trahir son sentiment présent.

Mais la boite vide qu’il semble être à l’extérieur est pourtant bien remplie, et Hayato garde toutes ses contradictions jusque dans les recoins les plus fous de sa personnalité. Et si il aime profondément la nature, ce lieu dans lequel il évolue depuis quelques mois seulement et qui pourtant l’a entouré pendant sa jeunesse, il n’a pas vocation à la protéger. Se voulant simplement agacé par les actions des autres, tout juste si il prendrait le parti des défenseurs de la nature en cas d’abus ; il observerait, laisserait ce sentiment d’injustice mourir aussi sûrement qu’il est né et il en va de même pour tout ce qu’il fait, tout ce qu’il touche, tout ce qu’il voit. Hayato ne s’émeut jamais, ni pour une personne, ni pour un livre, ni pour de la musique … Et pourtant, il n’est pas insensible à tout ces charmes, il les oublis tout simplement, les enferment un peu trop rapidement à la vue des autres et garde ses sentiments pour lui. Il fait barrière, fait barrière pour tout et n’importe quoi. Rien n’est assez beau pour lui en apparence, rien ne l’accroche et rien ne le perd … Mais les apparences sont trompeuses, Hayato se veut bien plus sensibles à la vie qu’il ne veut bien le montrer et si l’humain n’est pas sa préoccupation première, le reste est bien plus important à ses yeux …

Alors si il ne s’énerve que trop rarement, il est dangereux pourtant d’entrer sur ce terrain ; le sang qui coule dans ses veines se veut bien plus chaud que son visage et il est bien des choses sur lesquelles il ne faut pas ennuyer celui qui à passé trop de temps dans les rues … Drogues, viols, meurtres, irrespect, curiosité … autant de petites choses toute simple qu’il faut garder loin de lui ; Hayato est un mur dont les fissures sont bien trop visibles quand on en vient à ce genre de sujet. Il en deviendrait presque intolérant envers les autres, borné et buté sur des convictions qui sont les siennes et dont il ne veut rien lâcher. Hayato ne cède jamais, qu’il aime ou apprécie n’est pas la question, la question la plus pertinente est juste de savoir si ce qui peut le toucher est assez attachant pour ne pas l’ennuyer. Ne lui reste donc que son travail, ce qu’il ne pourrait même pas considéré comme une passion … Un simple travail, celui qui vous permet d’avoir les bons sentiments, l’impression peut-être que vous êtes utiles a quelque chose et que les objectifs flous que vous vous êtes fixés deviennent un peu plus clairs chaque jours ; rien de plus et rien de moins … La poussière qui recouvre tout le reste est bien trop épaisse pour qu’il perde de vu ce qui le fait avancer depuis tant d’années …

La vie semble donc trop plate pour Hayato ; un miroir dont l’onde ne bouge jamais quelque soit le sujet, l’heure du jour ou de la nuit et si les passions enfantines pour les sports de combats est un jour née, l’époque ou la vie l’habitait semble être depuis longtemps révolue … Il n’y a rien autour de lui, juste lui et des idées trop bien ancrées qu’il n’est pas près de céder …

« Et les voiles se referment, tombant le long de ses jambes nues, il n’avait vu que ça cette nuit là : ça et seulement ça … Peut-être la preuve que les sentiments ne sont pas morts le jour de sa naissance … Qui sait, l’homme est un être plus compliqué qu’il n’y paraît et les mouvements d’un corps à l’ombre d’un feu mourrant ne sont pas la pour justifier un moment d’abandon … »


O N C E - A P O N - A - T I M E ::

Quand il leva ses yeux vers le ciel, il n’y avait rien. Tout juste la brume des vieux souvenirs qui remonte le long de son échine ; décorant ses iris d’une lueur de nostalgie. Ca fait bien longtemps qu’il ne pense plus vraiment à son passé ; ces tranches de vie aussi joyeuse que triste, aussi inutiles qu’enrichissantes … Au final, même dans le noir de la nuit, il semble que rien ne soit plus important que ce qu’il fut un jour. Il soupir, perdu entre lassitude et habitude, il semble fatigué ; fatigué de voir que tout se répète toujours et qu’au petit déboires on accorde toujours un peu trop d’importance …

« Laisse la vie venir à toi ; la fuir revient à se perdre et une fois perdu, aucun retour n’est possible … Souvenir. »

Qui a dit que la vie valait la peine d’être vécue ? Qu’elle apportait toujours son lot de surprises et qu’elle permettait à l’homme de mieux appréhender son existence ? Il faut être fou pour penser que la vie est une partie d’échec ou le hasard n’a pas de place, il faut être encore plus fou de penser qu’elle réserve des surprises bien plus sucrées qu’on ne les imagines … Il n’est pas fou ... Aussi réaliste que fataliste, il semble qu’Hayato se penche sur son passé trop rarement pour qu’il soit aisé de le conter… Il est pourtant des faits que jamais il ne pourrait gommer, des notes qui ne devraient figurer dans aucun dossier et qui n’y figures peut-être même pas ; il est bon, n’est-ce pas, de naître dans un lieu où vos parents sont devenus influents … Quelques mots bien placés et tout les vices sont effacés … Né en Colombie d’immigrés Japonais, Hayato aurait put devenir une personne bien différente de ce qu’il est actuellement, il aurait peut-être dû d’ailleurs. Permettant ainsi qu’il ait encore des contacts avec sa famille, évitant peut-être de se retrouver dans un autre pays, entouré d’une végétation qu’il ne connaît que trop bien. Mais il n’a jamais fait comme les autres, n’a jamais été comme les autres et semble ne même pas penser comme tout le monde. Il a perdu les siens aussi sûrement qu’il s’est trouvé lui-même et malgré la richesse de ses parents, il semblerait qu’il n’y ait jamais accordé beaucoup d’importance.

La vie est un phénomène étrange qui nous emmène dans des lieux étonnants. Les yeux rivés devant la fenêtre, il revoit les contours boueux de son visage quand il était enfant. Cette étrange capacité à se soustraire aux barrières qu’on pouvait bien dresser autour de lui. Peut-être qu’a cette époque déjà, il ne se reconnaissait pas dans le beau moule que ses parents avaient conçus pour lui … Il aurait aimé voir autre chose que les grilles d’une résidence sécurisé ; voir d’autres contours que ceux des carrières d’ors et de diamants. Apprécier peut-être le travail des plus pauvres qui passaient un temps bien trop long recouvert de terre et d’eau … ils semblaient sales ; sales mais heureux. Accomplis peut-être ; chose qu’il n’est toujours pas.

« Dis maman ~ Que se passera t’il demain ? »


Demain ? Demain il se passera la même chose que la veille ; Hayato verra le monde dans son vase clos. Enfant sage et qui écoute, il bouge très peu et se contente d’encore moins. Du moins, en apparence … Car au fond, sa vie ne lui convient pas ; vivre dans cette bulle de culture étonnante dont il ne comprend rien le fait plus souffrir qu’elle ne l’aide à grandir. Il ne trouve pas ses marques, ne les trouveras jamais et il lui faudra plusieurs années avant de réfuter tout ce qui touche, de près ou de loin à ses parents. Hayato n’est pas né pour se rebeller ; né de l’amour de ses parents il doit simplement être là pour observer, apprendre et comprendre. Faire bonne figure dans une ville ou les indigènes côtoient avec une trop grande animosité les étrangers … Du racisme ? Aujourd’hui il n’appellerait pas ça comme ça ; juste une grande méfiance envers ceux qui investissent des terres qui pendant trop longtemps sont restés sauvages …

Ho, on peut le dire, il en a vu des choses qui n’étaient pas toujours rose dans cette petite ville. Parfois même, il en fut particulièrement touché, trop de différences sûrement entre lui et les autres. Alors quand, pour la première fois, il tourne définitivement le dos à ses parents, s’affirmant dans une vie plus libre, les choses se compliquent encore un peu plus sur lui. Ici, en Amazonie Colombienne, on ne s’attend pas à ce que la fils d’un riche exploitant de diamant descende dans les rues pour vivre au milieu d’une jeunesse sans le sous et désabusée. Et sa descente ne fut pas douce, elle ne le sera jamais et les marques qu’il en garde sont autant de plaie ouvertes qu’il a, aujourd’hui encore, bien du mal à recoudre. Dans les rues, Hayato a découvert ce qu’il ne pensait même pas imaginable, la violence, la douleur peinte sur les visages en permanence … Autant de décadence qu’il lui fut difficilement supportable de vivre dans ce genre de monde. Lui qui n’en connaissait qu’une belle facette dorée, il allait apprendre bien rapidement que le monde dans lequel il évoluait ne tournait pas aussi rond qu’il pouvait le penser.

Une unique larme roule sur sa joue, vestige sûrement d’un sentiment trop profondément enfoui. Celui de découvrir que face au reste vous n’êtes rien et que vous ne pourrez jamais rien y faire. La découverte de l’inutilité est une faiblesse de plus qui se glisse en vous et même en souhaitant lui tordre le cou, vous découvrez bien vite que vous n’avez aucune emprise pour elle. Ce sentiment, aujourd’hui encore il le réfute, aussi sûrement qu’il réfute beaucoup de choses et d’un geste de la main, la larme s’efface de son visage. Il n’oubliera sûrement jamais cette découverte d’une part d’enfer … Pas plus que la douleur, pas plus que la mort, pas plus que l’abandon … Il ferme le rideau blanc, signe peut-être qu’il veut oublier cette partie de l’histoire, celle où, dans sa découverte, il est descendu si bas qu’il a bien failli ne jamais en revenir.

Hayato a passé de nombreuses années à évoluer dans la rue. Ne retournant quasiment jamais chez lui ; ça faisait déjà longtemps qu’il ne pouvait plus parler à ses parents, peut-être qu’il n’a jamais pu et leur tourner le dos, a eux et a leurs idées n’a rien arrangé. Il s’est endurcit, cessa de pleurer sur le sort des gens pour devenir plus froid, plus dur, plus déterminer peut-être à changer des choses qui ne pourront jamais l’être. Dans le noir, il a vu la drogue et ses dégâts, la folie d’une jeunesse a qui la vie ne sourirait jamais et ses défenses en ont pris un coup. Un coup qu’il rendit aussi sûrement qu’il le pris en pleine figure … Il s’est longuement battu ; pour tout et rien, n’importe quoi souvent. Préférant s’exprimer ainsi plutôt qu’en parole et le feu qui l’habitait alors n’avait rien à envier à celui qui couve aujourd’hui. Pour sa famille, il fut ranger dans la même boite que les délinquants ; Hayato n’était plus grand chose, seul comptait la capacité d’un père à effacer les erreurs de son fils en quelques coup de fil. Ho ~ Ils ont essayés de le ramener dans un chemin qui se voulait plus droit ; ils ont voulus qu’il revienne dans cette jolie cage dorée mais jamais il n’a cédé … Il a disparu de leur vie en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ; allant même jusqu'à leur mettre des bâtons dans les roues quand il le jugeait opportun … Il n’a jamais supporté que sa famille se pense au dessus des autres ; piétinant inlassablement un monde qui aurait pu être bien plus beau, non déformé par des trous creusés dans la terre pendant qu’au fond, mourrait ceux qui n’avait plus de forces … L’exploitation. Autre face cachée qu’on ne dévoile que trop peu souvent et qu’il n’a eu de cesse de vouloir mettre à jour. Il aura tout fait, tout fait avant de comprendre que rien n’était plus inutile que ça …

Alors il leur tournera simplement le dos ; ce qu’il ne peut pas résoudre, il prend la décision de ne pas s’y intéresser. Il y a bien trop de choses à faire, des choses qui ont plus d’importance peut-être ou alors moins … Le sens de la justice vient peut-être de là ? A moins que ce ne soit autre chose qui le pousse à entrer dans la police. Quelque chose de plus noir que lui même ne connaît pas. A partir de ce jour, il ne se posera plus aucune question. Jamais.

La porte claque, l’air lourd s’engouffre sous sa chemise alors qu’une pluie d’orage s’abat sur la ville. Il ne veut pas rester chez lui, laissant ses pas le guider où ils veulent. Quelques minutes de marche pendant que sa tête se vide ; il n’a plus l’habitude de voir les contours de sa vie, tout ceci est si insignifiant pour lui qu’il se contente souvent de les oublier … A moins qu’ils ne soient là en permanence, cachés au fond de son cœur et de son âme sans qu’il ne puisse s’en détacher … Il passe la porte du commissariat, aujourd’hui comme hier il fera sûrement la seule chose qu’il sait faire.

Son concours, il n’a pas eu de mal a le passer. Plus déterminer que d’autres peut-être et on lui donna le choix quant à son affectation finale. Sans surprise, il choisit un endroit qu’il ne connaissait que trop bien ; un moyen d’endiguer les trafics qui couvaient dans la région depuis trop longtemps. Et plutôt que dans les diamants, il se concentra sur la drogue. Gangrène qui entraînait tout les jeunes dans des problèmes trop importants pour eux. Bien que petite, sa ville natale avait vu naître les gangs depuis des années ; de petits groupes qui se disputaient les territoires armes au poings … Il ne supportait pas et son énergie passa là-dedans. Elle passa si bien, qu’il semblait oublier tout le reste, rien n’a jamais plus compter que le résultat, les moyens mis en œuvre ne sont pas son soucis et Hayato ne recula jamais … Avec un sang froid a toute épreuve, il a mit fin à autant de vies que certain diraient qu’il en a sauvé ; pour lui tout ceci n’est qu’un détail et il continue sa route …

Elle le poussera jusqu’aux frontières Péruvienne sans que jamais il ne se détourne de sa route. Envoyé ici pour mettre a jour un important trafic de Cocaïne, il n’en reviendra jamais. Laissé derrière par des ordres et une équipe qui devait peut-être le trouver un peu trop dérangeant finalement … Mais le trafic est mort, les trafiquants aussi pour la plupart et il existe encore des hommes aux bras un peu trop longs de l’autre côté de la frontière. Hayato dérange, comme beaucoup de ses collègues, il dérange une économie qui vit dans l’ombre depuis bien trop longtemps que ce soit en Colombie ou dans le reste de l’Amérique Latine … Alors plutôt que de l’autoriser à revenir, on lui donne l’ordre de rester a Anahi. Un ordre qu’il accepte, il fini toujours pas accepter et rien ne changera ce fait … Reste peut-être l’idée qu’ici aussi il y a quelque chose à faire et pourtant … Si l’affaire en cours se veut plus intrigante que des trafiquants ratés, il doute qu’elle le passionne pendant des années … Exécuter un ordre, une demande quelle qu’elle soit ; c’est bien la seule chose qu’il peut faire pourtant ; il s’est perdu. Aussi sûrement qu’il se retrouvera dans d’autres traits, son envie de protéger sans s’investir le perdra …

« La vie est une gangrène, elle pénètre le cœur des hommes et ne laisse rien derrière elle … L’espoir de mort est sûrement la seule chose que l’homme pourra un jour accepter ; tel un juste retour des choses … »


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O T H E R ::

>>Groupe : LAW & ORDER
>>Prédéfinis : YES[x] NO[]
>>Double compte : YES[x] NO[] Shu-Yen

A N D - T H E - R P L A Y E R ::

>>Pseudo : Nam
>>Âge : 23 ans ~
>>Présence : 7/7 jours ; y'a un Fish qui a besoin d'être nourrit tout les jours ici *baffe*
>>Comment avez vous connu S.V : Ho Hoooo ~ Une bulle pleine d'idées est parvenue à mon oreille !!
>>Première impression : Je suis pas en retard c'est faux >< Ahem ~ Que dire sinon que les serpents n'ont qu'a bien se tenir et courber l'échine face à la déesse la plus ... *baffe* Ais-je besoin de le dire? ><



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