C A R A C T E R E ::

Vous savez, j'en ai rencontré des gens qui se prenaient la tête pour tout et n'importe quoi; incapables de vivre leur vie correctement sans vraiment penser au lendemain, en goutant à tous les plaisirs de la vie. Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis un véritable épicuriens, mais je dois avouer que j'ai toujours sue, à mon idée, profiter de ces petits plaisirs que nous offre la vie sans me demander si le lendemain je le regretterais. D'ailleurs, il n'a même jamais été dans ma nature de regretter les choix que je pouvais faire, pensant bien sûr que cela ne pouvait rien m'apporter car après tout je ne pouvais remonter le temps afin de changer la porté de mes actes, qu'il était d'autant plus enrichissant pour moi de me perdre sur des sentiers inconnus plutôt que de suivre un de ces chemins tous tracés. Pour beaucoup j'ai toujours été un personnage un peu décalé pour ne pas dire complètement déconnecté de la réalité car je n'avais pas les même priorité que les autres. Les études me passaient par dessus la tête, et je préférais de loin faire l'école buissonnière en passant de longues heures dans les champs de blés à paresser, ce qu'il m'arrive encore de faire d'ailleurs même si les champs de blés sont bien plus rares dans ce bled au fin fond de la jungle amazonienne. Ce sont d'ailleurs mes drôles de priorités qui m'ont conduit à faire de ma vie ce qu'elle est aujourd'hui, préférant de loin faire ce qu'il me plaisait, rejetant ou fuyant toute source d'autorité, allant jusqu'à abandonner ce qui me servait de famille. Oui, en somme j'étais et suis encore aujourd'hui une sorte d'esprit libre se voulant sans attaches et sans limites.
Mais même en pensant ainsi, il ne m'est jamais venu à l'esprit de vivre uniquement d'amour et d'eau fraiche, je n'ai jamais été assez fou pour penser que l'on pouvait vivre de cette façon, et je n'ai même jamais pensé à profiter du système. Oui, il faut croire que je suis quelqu'un d'assez droit et respectueux des lois bien qu'à la vu de mon apparence pas des plus sérieuses on puisse penser le contraire, mais peu m'importe ce que l'on peut penser de moi tant que mon image ne commence pas à me dégouter moi même. Et puis il est toujours plus amusant de ce faire passer pour ce que l'on est pas au près de ceux qui nous entoure, non pas que je sois un très bon acteur d'ailleurs selon moi je serais bien mauvais dans cette profession... Non, je ne suis pas manipulateur ou alors c'est que je ne le fais pas exprès, je pense même être toujours assez clair en ce qui concerne mes relations qu'elles soient de l'ordre amicale ou plus si affinités. Après tout ce n'est pas de ma faute si les gens entendent et comprennent ce qu'ils souhaitent. Non, moi je pense même que je suis quelqu'un de très sympathique, c'est peut être présomptueux de dire ça de moi, mais je le pense vraiment parce que je suis une personne qui ne ferait jamais de mal à qui que ce soit, je suis même du genre à laisser les petits voyous s'en aller avec juste une tape sur les doigts s'ils me promettent de ne plus recommencer. Je serais même, en y réfléchissant, un brun idéaliste ou tout simplement un peu fou, mais qu'est ce qu'on s'en balance!
Il est néanmoins une chose dont je suis certain, c'est bel et bien que le fait que je sois un être particulièrement sociable, voir même carrément collant. Je ne le fais pas exprès, croyez moi, et d'ailleurs de ce que je me souviens j'ai toujours était ainsi avec mes amis, toujours collé à eux, toujours fourré chez eux même si cela faisait hurlé leurs mères. Et aujourd'hui, ce genre de chose n'a toujours pas changé, je m'invite sans l'accord de personne... Je suis totalement sans-gènes et pourtant ma mère a essayé de nombreuses fois de me remettre sur le droit chemin mais que voulez vous c'est pas tous les jours facile quand on a un gamin qui n'en fait qu'à sa tête. Mais si je m'invite je fais toujours un petit effort, oui je suis toujours partant pour ramener alcool, nourriture, et je mets même la main à la patte quand il s'agit de préparer à manger... Pas que j'aime ça, mais c'est la moindre des choses?! Et puis j'estime que ma nourriture est plutôt agréable à manger, pas meilleur qu'une autre mais certainement préparée plus rapidement. Oui, je le sais bien on ne me croit jamais quand je dis ça, mais je suis quelqu'un de plutôt efficace, pas vraiment méthodique carrément bordélique, mais efficace quand je me décide à faire quelque chose. A croire que j'ai un sursaut d'orgueil et que j'aime à montrer aux autres que j'ai de nombreuses cordes à mon arc... D'ailleurs en parlant de ses cordes, croyez le où non, mais il en est encore de nombreuses dont vous ignorez l'existence.
Sur ce je pense que vous en savez déjà assez sur moi... Pas que cela soit complet, mais il est toujours préférable de garder une petite part de mystère, cette petite chose qui fait que toute personne reste intéressante aux yeux des autres. Oui, et puis cela vous donnera au moins une raison de venir me voir au commissariat, enfin si je ne l'ai pas déserté pour aller me promener!


G O Û T S - & - C I E ::

On a tous des préférences que ce soit en matière d'activités, de nourritures, et même de femmes ou d'hommes, même moi je n'échappe pas à cette généralité bien que je sois une espèce de « touche à tout ». Je n'ai pas vraiment tendance à être répugné par les choses parce qu'elles ont un aspects peu attirant ou ragoutant, peut être est ce parce que l'expérience m'a apprit qu'il ne fallait se fier aux apparences ni aux premières impressions d'ailleurs qui sont elles aussi parfois bien trompeuses. Non, je ne peux cacher que mes gouts sont en constante évolutions et les choses que j'aimais autrefois deviennent avec le temps celles que je déteste le plus et ainsi de suite... Mais après tout il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. Pourtant il est une chose que j'ai toujours aimé, et que je pense, j'aimerais toujours. Ma mère disait alors que j'étais tout jeune que j'avais l'âme d'un aventurier, un véritable baroudeur, que j'avais due être dans une vie antérieur un explorateur et que cela expliquait le mal fou qu'elle avait à me faire rester en place plus de dix minutes. Encore aujourd'hui, j'ai bien du mal à rester posté derrière mon bureau à remplir de la paperasse que je juge inutile, oui je jetterais bien tout pour la fenêtre pour m'évader de cet univers un peu trop étouffant qu'est cette ville, fuyant au travers la jungle et découvrant encore des zones totalement inconnu du coin. Mais je n'ai pas vraiment de quoi me plaindre après tout mon boulot n'est pas le plus détestable loin de là d'ailleurs et il me laisse en général bien assez de temps pour vaquer à mes occupations hautement importante... Enfin quand je ne me fais pas coincé par ma charmante subordonnée afin de continuer à remplir cette foutue paperasse que personne n'ira jamais lire...
Mais mon petit penchant pour les longues balades à tendance à inquiéter mon entourage bien que celui ci soit réduit à quelques amis proches, pas de quoi leur en vouloir même s'ils leur arrivent de me hurler dessus quand je reviens de quelques jours de promenade dans la jungle humide... Peu m'importe d'accueil ses remontrances avec un simple sourire m'estimant déjà plus qu'heureux de les voir se mettre dans tout leurs états bien que je me porterais pas mal si je ne les avais pas sur le dos. Quoi qu'il en soit afin de leur montrer toute l'étendue de mon affection à leur égard j'aime à passer de longues soirées en leur compagnie bien que parfois ils préféreraient que je ne me mêle pas à leur soirée en solitaire ou en amoureux. Envahissant? Moi?! Jamais de la vie... Quoi que juste un tout petit peu mais j'aime cette image de casse pied que je me traine et j'aime d'autant plus voir mes amis ou connaissances me pardonner le moindre de mes écarts bien que pour ma part je n'en aurais pas pardonner la moitié.
J'aime la vie, j'aime la nature, j'aime les femmes...Oui certes, mais ce que je préfère par dessus tout et sans conteste c'est bien et ben me poser le soir dans la vieille balancelle qui trône sur mon perron un verre de rhum poser sur la vieille petite table, un petite roulée coincée entre mes lèvres et ma guitare dont je pince les cordes pour trouver quelques accords ou encore en tentant d'imiter toutes ses grandes rock star dont le nom est connu de tous sans vraiment y arriver. Oui, je dois avouer que ça c'est vraiment ce que je préfère faire! Je crois bien que c'est l'une des rares activités que je peux répéter à l'infini, ce qui est d'ailleurs merveilleux pour une personne qui se lasse autant que moi. Oui, un véritable plaisir, un petit pied au paradis que malheureusement ma chère subalterne adorée à tendance à écourter en m'apportant quelques petits dossiers à travailler à la maison. A croire qu'elle n'a que son travaille à l'esprit ou alors c'est parce que son petit plaisir à elle est de me pourrir la vie tout en me repoussant. Allez savoir...
Quoi qu'il en soit cette femme peut s'avérer véritablement effrayante, surtout quand elle se décide à entrer dans mon bureau sans frapper, un air renfrogné collé sur son visage... Oui, moi, le grand Conrad Jackie je peux avoir peur d'une femme! Mais c'est loin d'être ma plus grande peur, c'est juste mon coté raisonnable qui parle, après tous les femmes sont loin d'être des cadeaux... Surtout quand je vois toutes les sacrés bonnes femmes de ma famille qui peuplaient les bancs de l'église le dimanche quand j'étais petiot... Mais on s'éloigne! Non, je dirais que je n'ai pas encore trouvé ce qui me fait vraiment peur, je ne vais pas me la jouer cow-boy en disant que rien ne me fait peur, mais je ne peux nier que pour le moment c'est un peu le néant. Mais que voulez vous? Si j'étais effrayé par les insectes, les arachnoïdes ou les serpents je trainerais certainement moins mes fesses dans la jungle amazonienne, je serais même pas venu trainer ma carcasse dans le coin et serais rester pénard chez ma mère pour devenir un informaticien ou pire... un bureaucrate. Enfin allez savoir, je tomberais peut être un jour sur quelque chose qui me fera mourir de peur, un truc hors du commun ou voir même totalement banal qui me fera clamser au fond du fond du trou du cul du monde sans que personne sache où je me trouve, et là j'aurais de quoi me dire « fais chier! Ils m'avaient dit de pas partir comme ça sans prévenir personne! »... Remarque j'en prendrais peut être de la graine pour ma réincarnation.

O N C E - A P O N - A - T I M E ::

Je ne suis né ni dans la fange ni dans le luxe, juste dans une petite famille du Texas, une famille comme on en trouve partout en Amérique, le genre bien rangée et proprette qui cache pourtant bon nombres de cadavres dans ses placards, pourtant je n'ai jamais eut à me plaindre contrairement à mes parents qui étaient loin d'avoir eut l'enfant parfait. Je dois l'avouer je n'ai jamais été quelqu'un de facile si bien que ma grand-mère, dévote à souhait, pensa longtemps que je n'étais qu'un démon près pour l'exorcisation, fort heureusement jamais on ne me força a avaler de l'eau bénite ou à écouter une prêtre hurler sur moi de drôles d'incantations totalement inefficaces. J'aurais put me calmer avec les années et pourtant je restais ce gamin inépuisable qui préférait de loin courir la campagne et regarder l'herbe pousser que d'écouter mes parents, je me rappelle d'ailleurs bien que ma mère venait souvent me chercher en me tirant par le peau des fesses parce que j'avais préféré ignorer ses appelles. Oui, déjà a cet age là je faisais naitre de sacrés frayeurs chez les personnes qui tenaient à moi et cela ne me posait déjà aucuns problèmes, je ne voyais pas le mal dans cette recherche de liberté. Et la liberté pour moi c'était carrément le pied, même si ma famille avait tendance à vouloir me brider, j'aime à penser que déjà à l'époque j'étais une sorte d'étalon sauvage... Enfin un étalon de moins d'un mètre dix mais tout de même avec un sacré caractère et une fougue prononcée.
La jeunesse qu'est ce que c'est beau quand même! Je n'avais à l'époque pas vraiment besoin de me soucier de ce qu'on pouvait faire à l'école, ma mère me tirait assez les oreilles pour que j'apprenne tout ces leçons, heureusement pour moi j'étais loin d'être idiot et j'imprimais assez rapidement ces longues lignes de devoirs à contre cœur... Il en fut quelque peu différent quand je pris de l'age, l'entrée au collège fut plus douloureuse pour moi, mais surtout pour mon entourage. Je commençais à développer ce qu'on appelle la crise d'adolescence, et ce ne fut pas vraiment beau à voir. Moi qui était déjà du genre insupportable, je fus rapidement et assez souvent mis à la porte de chez mes parents histoire de me rafraichir les idées et si chez beaucoup cela aurait déclencher des élans de colère ou de pleurs sur le pas de la porte, moi, je ne pouvais que m'en réjouir et je passais bien des nuits perdus dans les champs à dormir à la belle étoile, parfois réveiller par la lumière de lampes torches du shérifs du coin que ma mère avait lancé à mes trousses. Ah! Ce bon vieux shérif John, un vieux bonhomme avec une sacré moustache et une voix tonitruante qui me faisait bien peur à l'époque... Ouais à l'époque parce qu'aujourd'hui je me rends compte qu'il n'avait vraiment rien d'effrayant, il avait même tout de la bonhommie bien sympathique, quoi qu'il en soit il était bien le seul à pouvoir me ramener chez moi sans que je ne me mette à râler ou à vouloir m'enfuir.
Quand je pense au nombre de gifles auquel j'ai échappé je me dis que j'ai tout de même était sacrément chanceux, ouais et d'ailleurs la chance ne m'a toujours pas quitté, mais peu importe. Les années passaient et commençait à naitre une envie encore plus profonde d'évasion mais surtout une soif de découverte. Il faut le dire, je vivais à l'époque dans un bled complètement paumé du Texas, perdu entre un champ de blé et un puits de pétrole, rien de bien passionnant c'était même carrément emmerdant une fois qu'on en avait fait le tour... et moi j'en avais déjà fait plusieurs fois le tour. Ce fut donc à l'age de seize ans que je lâchais les pauvres études que je menais difficilement pour la découverte du monde, je n'avais demandé l'avis de personne, et ne m'étais absolument pas demandé si j'allais survivre dans les terres inconnues, pour moi cela semblait être une certitude même si je n'avais que quelques fringues roulées en boules dans un vieux sacs de toiles et à peine quelques dollars en poches. Ouais j'avoue c'était limite suicidaire, et pourtant je me découvrais une sacré capacité d'adaptation, un certain don pour la débrouillardise, mais surtout une sacré capacité à attirer la sympathie des gens. Et ce fut ainsi que je commençais ma vraie vie de baroudeur, ouais une petite vie pas toujours facile mais qui fut absolument fantastique pour l'adolescent que j'étais et j'apprenais bien plus en menant ce genre de vie plutôt qu'en allant au lycée. Ouais, ça c'est ce que j'appellerais l'école de la vie, la vrai et l'unique.
Ouais, je devenais un véritable couteau suisse incapable de rester plus de quelques mois au même endroit et qui semblait pourtant devenir rapidement indispensable là ou je passais. Je l'avoue cela fit sacrément gonfler mon ego... Si bien que je décidais d'aller encore plus loin de franchir les frontières de mon Amérique natale pour le monde, le vrai! Le tout en utilisant les quelques économies que j'avais réussis à accumuler. Bien sur je commençais petit, passant les frontières les plus proches puis je continuais en prenant pour la première fois l'avion de ma vie... J'eus d'ailleurs une sacrée frousse le première fois que je mis les pieds dans un avion, c'est que je n'avais jamais quitté le bon vieux planché des vaches moi et ça n'avait rien de naturel pour moi que de me mettre à voler mais je m'y habitais rapidement et continuer à mener ma vie comme je le faisais auparavant, la communication se faisant juste avec plus de difficultés surtout quand je mis les pieds dans les pays latins... Bon sang, sachez que je n'ai jamais vu de personnes plus incompréhensibles que les français, les italiens, espagnols et j'en passe. Mais je m'en sortais encore une fois pour finir par rentrer chez moi, le sourire au lèvre riche de nouvelles expériences, et surtout fier de pouvoir me dire que j'avais mit un pied sur chaque continent, et que j'avais au moins put toucher une fille au quatre coins du monde... Allons, je reste tout de même un homme, ne l'oubliez pas!
Mais en rentrant en Amérique, il ne me vint pas une seule fois à l'esprit de retourner me la couler douce dans ce coin pourri qu'était ce petit bled, je ne donnais pas même quelques nouvelles à mes chers géniteurs... Après tout, cela faisait déjà quelques années que je n'en donnais plus et je n'estimais pas cela comme étant une chose importante. Non, je me décidais à faire évaluer mais quelques connaissances et m'installer dans une des villes les plus connue sur terre: New-York... Ce ne fut pas le moment de ma vie le plus mémorable mais il a tout de même une sacrée importance, car ce fut après tout dans cette foutue grande ville que ce joua mon avenir. Imaginez donc, si je ne m'étais pas décidé à m'installer dans cette ville, je n'aurais certainement jamais passé d'examens et obtenu quelques quelconque diplômes, je n'aurais certainement jamais repensé à ce cher vieux shérif John en croisant ses hommes en uniforme dans la rue. Ouais, sans trainer a New-York, j'aurais certainement continuer à errer de ville en ville dans une certaine instabilité et précarité, sans me demander ce que cela pourrait faire d'avoir un vrai chez soi avec un vrai métier. Oui, sans cette bonne vieille grosse pomme je ne serais tout simplement pas devenu policier. Ah, l'école de police! Comme il est difficile de redevenir quelqu'un de respectable et d'obéissant, surtout quand on n'a jamais tenté de l'être, et pourtant je passais les épreuves une à une avec succès, prenant parfois un peu trop sur moi pour rester le gentil toutou de mes supérieurs... Non, je l'avoue si je n'avais pas eut un ego démesuré et ce besoin d'aller jusqu'au bout de cette expérience j'aurais certainement arrêté au bout d'une semaine... Mais je sortais de là diplômé et en possession d'une plaque d'officier de police flambant neuve. Puis tout changea, encore une fois je me lassais et cette grande ville pourtant animée me sembla fade. La pollution , le crime perpétuel, et tout ce bruit... Ça en devenait carrément gerbant, autant dire que je ne pouvais plus supporter tout ça et le temps de plier bagage était arriver. J'aurais put évidement demander une mutation pour un lieu un peu moins invivable, mais où partir quand on se sent nulle part chez soi?
Pourtant ce fut par hasard que je découvrais le seul et unique endroit où j'allais vraiment me sentir chez moi... Il ne s'agissait là de rien d'autre que de vacances passées à baroudées avant de revenir au bercail histoire de me revigorer sans grand espoir, histoire de ne pas lâcher prise... Et c'est ainsi que je suis tombée sur ce village ou plutôt cette minuscule ville perdue dans la jungle qui n'avait strictement rien à envié a mon bled natale qui n'était finalement fait que de sable et de pétrole. Non ça n'avait décidément rien à voir avec tout ce bordel qui peuplait ma vie depuis deja quelques années, et je décidais à ce moment là de tenter de tout pour le tout allez savoir, ils auraient peut être une petite place pour moi... Bien sûr je n'avais pas vraiment le look de l'officier de police: cheveux long, barbes de trois jours, et tatouages un peu partout, moi même en me voyant je n'aurais pas eut confiance et pourtant je ne sais par quel miracle je me retrouvais quelques semaines plus tard en place dans le coin. Mes supérieurs n'avaient pas été content de ma façon de faire, j'avais contourné le règlement, mais après tout je n'avais jamais été très doué pour obéir aux règles en vigueur et puis à mon avis, ils étaient plutôt content de me voir partir, moi cet officier de police qui pouvait s'avérer une poil irrévérencieux mais surtout outrageusement dangereux quand je n'étais pas décider. Et puis de toute façon, personne ne voulait y aller dans cette jungle, c'était un peu, pour la plupart des gens, comme quitter la civilisation pour un cabanon fait en planche vermoulue au fin fond du trou du cul du monde... Mais moi j'y trouvais tout le confort souhaité, après tout c'était tout de même un sacré coin à touriste.
Ah les touristes! Cette espèce de gangrène pas foutu de retrouver son chemin dans la jungle, combien de fois à t'il fallu que je chausse mes rangers pour aller les retrouver perdu et recroqueviller au pied d'un arbre parce qu'ils avaient quitté le sentier... Bon sang, ne leur avait on jamais appris à rester prudent et que la jungle ça n'avait rien à voir avec disneyland? Fort heureusement pour eux mes nombreuses balades dans le coin me firent connaître presque certains coins de la jungle comme ma poche et je gardais aussi souvent que possible mon sang froid quand ils commençaient à me gonfler avec leurs jérémiades. Mais une fois les touristes ramenés dans la petite ville, je me retrouvais seul avec ma liberté dans un petit coin de paradis. Oui, je dois l'avouer, j'avais trouvé enfin une façon parfaite de vivre bien que je me retrouvais encore enchainée a certaine prérogatives. Entrainer les jeunes et surveiller les enfants important du village... J'avais parfois l'impression de servir de nounou, et pourtant je découvrais certains gamins particulièrement intéressant, ouais moi qui ne m'étais jamais vraiment intéresser aux gens qui pouvaient m'entourer je me mettais subitement à apprécier mon entourage, ouais j'étais carrément en train de me ramollir avec certains habitants... Mais quand j'y repense c'est pas un mal, on ne peut pas rester seul toute une vie, après tout l'homme reste une animal sociale... Enfin j'ai lu ça dans un magazine chez le médecin.
Mon entourage c'était diversifier, et ma vie était presque parfaite... Mais cela restait somme toute assez calme comme coin, et cela manquait d'un peu d'action pour pimenter mes journées, pas que je n'appréciais pas mes balades et mes journées entière a siroter du vieux rhum en jouant de la guitare mais tout de même au fond de moi persistait à exister cette flamme de l'homme d'action. Peut être n'aurais je pas due souhaiter qu'il se passe quelque chose, parce que cela finirait un jour ou l'autre par me retomber dessus et que je pourrais dès lors dire adieu à cette espèce de tranquillité qui s'était installé. J'ose espérer que ce n'est pas ce foutu vœux que j'ai fait complétement bourré lors de la pluie d'étoile filante il y a quelques mois de ça, je suis pas croyant ni superstitieux mais tout de même parfois je me pose vraiment des questions... En attendant, j'avoue que je ne prête pas vraiment une attention particulière à cette affaire, me contentant de glaner quelques infos de temps en temps histoire de les plaquer dans mon rapport pour ne pas faire emmerder par mes supérieurs... Oui l'homme d'action s'efface rapidement face à la paperasserie.
Bref... Je crois que je n'ai plus rien à dire... Enfin pour aujourd'hui en tout cas c'est que je suis pas devin moi, et j'ai pas encore le pouvoir de vous prédire ce qu'il adviendra de ma carcasse ou de ma guitare demain!

O T H E R ::

>>Groupe : Law & Order
>>Prédéfinis : YES[X] NO[]
>>Double compte : YES[] NO[X]

A N D - T H E - R P L A Y E R ::

>>Pseudo : Chaloupe / Daidai
>>Âge : 21ans
>>Présence : 5/7 jours
>>Comment avez vous connu S.V : Par NamNam
>>Première impression : C'est jolie, mignon, mais où sont les bisounours?! Ok, je me tais.

« Sois le ou la bienvenue en Amazonie ~
La team est satisfaite de ton travail et t'accorde le droit de tenter ta chance parmi nous.
Survivras-tu à l'aventure ?
Seul le temps le dira mais avant ça, il sera bon de ne pas rester sans relations, aussi faudra-t-il te construire des LIENS puis faire tes premiers pas sur SACRED VENGEANCE en demandant des RP. La Déesse garde un oeil sur toi, mais il est avant tout bienveillant cher membre et tu pourras te tourner vers elle ainsi que vers le staff en cas de problème. N'hésite pas ~

Bon jeu et bonne chance dans ton aventure ~ »

Un mot du "validator" :

Personnellement je trouve le personnage très bien saisi ; ce n'est pas le rôle le plus facile et le côté très décallé de Jack n'est pas du plus simple à comprendre. Pourtant ici tout est clair et bien défini, aussi c'est un plaisir que de te laisser ta chance sur le forum ^^
Je te souhaite de passer du bon temps parmi nous ; notre capitaine de police était attendu \o/ A bientôt <3