Jackie, Jackal, puis enfin Jack pour les intimes. Le capitaine de police d'Anahi se révéle comme un ... curieux personnage en son genre. Née sous le soleil de plomb du Texas cet aventurier dans l'âme quitte sa famille à seize ans pour "Voir le monde". Depuis toujours habile de ses dix doigts et amoureux de découvertes il fait ainsi un tour du monde passionnant dont il consérve des souvenirs à la pelle. Touche à tout, il se lasse pourtant assez vite et multipliera les job sans jamais s'accrocher à rien ; passant du garagiste au cuisto avant de faire le standard dans un hotel ou encore de se retrouver un court temps gérant de night-club. Ses diplomes de base, il le passe sans mal en candidat libre et sur un coup de tête, après quelques stages dans le milieu, il rejoindra l'école de police.

Il ne convoitera jamais de haute place dans la hiérarchie et son statut de capitaine lui plait. Le nom sonne bien en fait ~ Capitaine Conrad ~ Mais son attachement pour la nouveauté et son esprit trop libre le poussent à quitter New York et ses gratte-ciel qui l'avaient attiré un temps. Besoin d'air, de ... nature en fait. Cela fait maintenant une bonne dizaine d'année qu'il éxerce à Anahi et le charme de ce village perdu en pleine jungle a sur séduire l'aventurier qu'il est, pour de bon semble-t-il. Rapidement adapté aux conditions climatiques, il va explorer cent fois, mille fois cet environnement magnifique ; à tel point qu'il connaît désormais les alentours comme sa poche.

Un brin nonchalent, fantasque, amateur de rhum et dragueur à ses heures, c'est un homme charmant et un ami loyal. Loin des contraintes, il vit sa vie à son rythme et n'écoute finalement que ce qu'il veut ; partant au coup de tête. S'il décide de jouer de la guitare avec une bouteille de rhum et une cigarette en plus, qu'il soit 15 heures ou 3 heures du matin c'est la même chose pour lui. Les relations romantiques et autres idées du genre très peu pour lui, il est bien trop volage et instable dans sa propre vie pour se voir avec "un fil à la patte" ; mais il ne dira pas non à une nuit chaude tant qu'elle reste sans suite. Sans gêne et envahissant resteraient peut-être ses principaux défauts puisqu'il lui arrive de s'inviter chez vous pour un oui ou pour un non mais il jure qu'il fera la cuisine ! Et comment résister à sa moue de chien battu ? Monsieur semble parfois être un grand enfant ~

Pour ce qui est de celle vilaine histoire ... Il ne s'en fait pas trop et il suit l'avis populaire. Si c'est la punition du ciel ou d'une divinité alors c'est mérité. Mais il vaut mieux tirer ça au clair ; sinon ses supérieux risquent de lui taper sur les doigts parce qu'il ne bosse pas assez == Pfff pas moyen d'être tranquille !

Connu comme le Loup blanc à Anahi, Dee a toujours été apprecié pour sa maturité et son sens du devoir. Metisse née d'une jeune infirmière Japonaise et d'un représentant de tribu locale devenu pilote d'avion, c'était un gamin souriant et serviable qu'on a beaucoup plaint quand ses parents trouvérent la mort dans un accident d'avion. Mais alors que le Maire songe à l'envoyer dans un orphelina sur Iquitos, c'est le chef de la tribu la plus reculée et la plus crainte des envrirons qui vient en réclamer la garde. Dee est son petit fils. Ainsi, le jeune garçon a vécu au sein de sa famille paternel, éduqué selon les traditions jusqu'à ses seize ans où on lui donne la permission de voler de ses propres aîles.

Dee passe le concours de police avec les forces armées et n'a aucun mal à s'illustrer dans les meilleurs du genre. Très instinctif et vif d'esprit, c'est un guerrier dans l'âme. Mais une force tranquile toutefois et il passe lieutenant avec les honneurs bien que Shane Daniels aurait largement préféré le voir quitter pour de bon le village. Pas question, ses racines sont ici, Dee est fier d'être ce qu'il est et il a sa place parmi les villageois. On lui accorde une confiance aveugle et le fait qu'il aide énormement lui accorde toute l'affection des gens.

De part sa vie dans les tribus, il est le guide idéal et ne craint rien des environs pas même les animaux qu'il pourrait croiser. Plus que jamais, il veille sur le village depuis cette vague de meurtre et multiplie les rondes afin de veiller au grain. Lui et ses collègues ont de quoi faire et ne parlons pas de cette beauté qui s'est installée chez lui, il ne sait plus sur quel pied danser avec lui ...

Quand on entend pour la première fois l’histoire d’Hayato -pour peu qu’il veuille bien la partager- , on se demande encore comment il a fait pour arriver jusqu’ici. Riches entrepreneurs de la banlieue Tokyoïtes, ses parents ont immigrés en Colombie peu de temps avant sa naissance. Et qu’on ne s’y trompe pas, il y a très peu de choses capable de faire bouger les nippons de chez eux … Pour les parents d’Hayato, la découverte de gisements d’ors et de diamants fut la principale raison de cet exil dans un département peuplé à 60% d’indigènes. Qu’a cela ne tienne, il semblerait que toute la famille possède une dose de courage et de d’ambitions assez importante et leur fils unique semble lui aussi affublé de ses deux qualités. Hayato à donc grandit loin du japon dont il n’en verra jamais les couleurs, pas même en photographie et c’est entre les deux cultures qu’il sera élevé. A la tradition japonaise viendra se greffer celle des anciennes colonies hispaniques, un mélange loin d’être simple dans des endroits aussi reculé que sa ville natale.

Et c’est entre trafics et légalité que le mélange s’opère ; Hayato devient un jeune garçon dont les contrastes et les façons de penser se veulent très différentes d’un jour à l’autre. Semblant vouloir trouver des marques au milieu du Chaos que sa famille lui lègue comme un héritage culturel trop lourd à porter. Très vite, il fait preuve d’une grande maturité et d’une capacité d’adaptation à toute épreuve, il se fond habillement dans les différents milieux où il évolue et la détermination qui se lit dans ses yeux en est la preuve. Il ne cède rien, n’a jamais rien céder ; garçon bien sous tout rapport, il s’impose aussi simplement qu’il respire.

Il passera le concours de police dans sa ville natale, déjà bercé par les échos de la forêt amazonienne toute proche et qui semble pourtant disparaître dés qu’on trouve un nouveau gisement, de nouvelles ressources. Il supportera mal qu’on détruise le seul paysage qu’il connaisse mais n’en dira jamais rien, laissant faire tout en continuant sa route … le jeune homme n’a pas vocation à devenir un humaniste écologiste ; son seul souhait au moment ou il décroche son concours est d’enrayer les trafics qui pourrissent les terres sur lesquelles il a grandit, des cartels de la drogue au trafiquants de diamants perdus en pleine forêt, il n’hésitera jamais à faire ce qui est juste, ne se souciant pas de ce qui se trouve à côté pas plus que de sa famille. Il pense bien peu aux autres … Il arrivera à Anahi peu de temps avant le début des meurtres, a la base il ne s’agissait que d’une vulgaire affaire de drogue et le gouvernement Colombien décidera tout simplement de le laisser là. Il ne posera aucune question … Et se laissera guider pendant un temps par les nouvelles rencontres qu’il fait. Aujourd’hui, il ferait presque parti du décor ; et ses objectifs ont si peu changés depuis le début de cette affaire …

Ha Maria ~ Qui ne l'aimerait pas la jolie Maria ? Tellement jolie qu'on en oublierait le fait qu'elle est aussi une surdouée avec un QI avoisinant les 175 et qu'elle débarque du meilleur labo scientifique de New York afin de gérer les analyses de l'enquête à Anahi. Mais d'où vient elle cette demoiselle ? Vous voulez savoir hein ? Hé bien figurez vous qu'elle n'a jamais connu sa mère ni son père, ces derniers l'abandonnant à la naissance sans le moindre état d'âme. Mais une bonne étoile veillait sur elle car quelques mois plus tard, des bras plein d'amour l'enlaçaient. Adoptée oui, Maria est une petite adoptée et ... par un couple homosexuel tenant un club transformiste à New-York. Choquant ? Pas du tout ; et au club où elle a grandit entre les paillettes et la musique on l'a toujours chouchouté comme une princesse. Des gens un peu fantasques peut-être ; mais avec eux Maria a apprit l'humilité et la tolérance. Elle est fière de pouvoir dire qui sont ses parents à l'heure actuelle et sa famille proche tient seulement dans les employés du cabaret.

Quand on se rend compte de son intelligence, on lui fait prendre des cours adaptés et on redouble d'attention pour qu'elle ne s'ennuit pas et on la veille pour qu'elle pense à refermer ses livres et à se coucher tôt. La critique nette, parfois irronique mais toujours juste Maria ne supporte pas la méchanceté gratuite et la prétention. C'est une jeune femme naturelle, sincére et fonciérement généreuse. Elle aura beau avoir fait sa journée, elle n'hésitera pas à venir vous aider dans votre ménage si elle apprend que vous ne pouvez pas le faire pour x raison. C'était son choix de partir en scientifique et encore une fois on l'a encouragée. Reçue sans mal, elle finira par être pousée vers Anahi pour assurer le suivit de cette enquête particulièrement pointue et effectuer les prélévements.

Rapidement, elle s'est liée d'amitié avec la fille du maire et les deux jeunes femmes s'entendent vraiment bien ; quoi que Maria a un bon sens relationnel et elle est reccunue pour son travail et sa serviabilité. Pour sa part, elle n'a pas de grands avis sur la question des meurtres ; elle tente juste de comprendre de quoi il retourne.

Gabrielle ... Le nom ne semble pas lui coller à la peau n'est-ce pas ? Effectivement. Née derrière trois grands frères la fillette qu'elle était n'a jamais été fana de poupées ou autres jeux féminins. Non son truc à elle c'était les batailles à coup de pistolets à eau ou de paint ball et on ne s'étonne pas quand elle annonce à peine sortie du collège, qu'elle sera flic comme son père et un de ses frères. Sportive, un caractère de feu et forte tête avec ça, Gabrielle ne s'est jamais laissée marcher sur les pieds dans ce monde de machos. Elle est belle, elle sait se battre et sait jouer des coudes pour se faire entendre.

A force d'acharnement elle a fini par gagner le respect de ses collègues et s'est illustré comme un des meilleurs éléments de la police de floride avant de finalement, être envoyé à Anahi avec la promesse d'une promotion. Rapidement, on l'a collé en partenaire de Jack à son arrivée mais de fil en aiguilles la jeune femme a gagné sa place et si elle est sous capitaine, c'est simplement pour éviter tout la paperasse du capitaine lui même. Pas folle la guèpe hein ? De par son allure aventurière et chaleureuse, elle est très bien vu du village et les enfants la considèrent comme une grande soeur. Elle a beau approcher la quarantaine, c'est une personne vive et forte, encore au top de la forme et de la beauté.

Pour ce qui est de l'affaire en cours, elle semble persuadé que la solution se trouve dans la forêt. Comme si son instinct la guidait pour chercher le meurtrier là-bas. Mais les profondeurs de l'enfer vert sont tellement dangereuses ... Elle a beau connaitre les lieux, les marais infestés de serpents et de crocodiles ne sont pas sa tasse de thé et elle ne sait trop bien qu'il vaut mieux éviter de trainer par là. S'y risquera ou pas ? Peut-être ... Car vu la pile éléctrique détéctive qu'on lui a collé dans les pattes, elle pourrait bien l'embarquer avec elle pour une virée ~

Jillian, ou comment grandir avec seulement un père. Cela n’a jamais vraiment gêné la jeune femme, du moins pas tant qu’elle n’était pas en âge de comprendre les choses. Même s’il faut bien avouer que ce petit bout de femme a toujours été très avance pour son âge, d’une intelligence au dessus de la moyenne. Déjà, lorsqu’elle était enfant, il était difficile de lui cacher des choses. Comme la disparition, du jour au lendemain, de sa mère qui avait quitté le logement familial pour une raison inconnue à ses yeux. « Maman elle va pas revenir, hein papa? ». Non, elle n’allait pas revenir, effectivement. Et la petite Jillian du grandir avec ça. Ou plutôt sans. La petite fille devint rapidement une jeune femme très indépendante. Elle aimait énormément son père, y étant très attaché, mais elle savait se débrouiller seul. Mais elle savait aussi s’attirer tous les ennuis possibles. Il fallait dire que la jeune Jillian ne se laissait pas faire : qu’on tente de la faire taire ou de s’en prendre à elle, et elle vous remettait rapidement à votre place, cyniquement ou avec un humour noir et cinglant, mais elle le faisait. Et il fallait dire qu’elle en avait, des « ennemis ». Son père, ancien maire de la ville lorsqu’elle était enfant, avait été impliquée dans une affaire sombre malgré lui, en tentant d’y faire la lumière. Etant déchu de ses fonctions et reléguait à une vie des plus modeste, cette histoire l’avait poursuivi et avait aussi poursuivi sa fille, surtout qu’il avait économisait pour l’envoyer dans un lycée assez huppé. Jillian dut jouer des coudes et redoubler de finesse d’esprit pour se faire respecter ou au moins, qu’on la laisse tranquille. Mais très tôt se développa chez elle le goût de la recherche, de l’enquête, du risque quelque part. Car elle avait tenté de tirer au clair plusieurs affaires qui s’étaient déroulées autour d’elle, l’impliquant ou non, et quelques unes assez grave… Ce ne fut pas étonnant de la voir suivre la formation de détectives privés, étant donné qu’elle vivait en Californie, et qu’il était obligé de suivre ces « cours » pour obtenir son autorisation et sa professionnalisation. Et Jillian réussit haut la main, évidemment. Avec ses économies, elle s’installa à son compte peu de temps après ses 21 ans, bouclant des affaires et les études de criminologie qu’elle avait entamé avec la formation dans la même foulée.

Mais voila qu’il y a trois mois de cela, on lui a passé un coup de fil. Un journal avait entendu parler de ses résultats plus que bons, et aurait besoin de ses services pour en apprendre plus sur une sombre affaire de meurtres, de ce qu’ils savaient, dans un petit village d’Amazonie, Anahi. Ni une, ni deux, la jeune femme accepta. Elle avait besoin de l’argent proposé par ce grand journal et cette affaire étant somme toute très mystérieuse. La voila maintenant installée à Anahi, dans une chambre de l’hôtel Wayra payée par la ville, à enquêter sur cette drôle d’affaire… Mais quels ennuis va-t-elle réussir à s’attirer encore?

Lorsque Ho Joo explique qu’il est dans la police, souvent, les yeux s’écarquillent. Il faut dire que les choses n’ont pas toujours été ainsi pour lui. Le jeune homme est donc né à Séoul, et pas du bon côté de la ligne, si l’on peut dire les choses comme cela. Il a vu le jour dans les bas quartier, avec un seul parent. Sa mère. Son père était déjà parti, bien avant sa naissance, et il ne le connut jamais, et ne chercha même pas à le connaître. Dès le plus jeune âge, Ho Joo eut tout du petit caïd destiné à devenir un vrai criminel. Il n’avait peur de rien, n’hésitait pas à prendre et à donner des coups, et n’avait pas de remords à s’en prendre à d’autres. Après tout, il fallait qu’il se défende, il ne vivait pas dans un environnement très agréable, mais dans un monde hostile. Sa mère était une femme bien, manquant d’autorité, mais bonne, qui travaillait énormément pour pouvoir vivre correctement et offrir à son fils de nouvelles possibilités. Elle était passablement exaspérée par ses actes, mais n’avait pas vraiment le temps de s’occuper de lui . Peut-être était-ce pour commencer une nouvelle vie que cette femme acheta deux billets sans retour pour la grande Pomme. New York leur tendait les bras, et elle avait de la famille lointaine là bas, une place assurée pour faire des ménages dans des entreprises… Ho Joo prit assez mal la chose, mais finit tout de même par s’y adapter . Après tout, il pouvait faire autant d’imbécilités à New York qu’à Séoul, et il ne tarda pas à se faire de nouveaux « amis » de galère. Ce n’est que sur la fin de l’adolescence, vers ses 18 ans, que Ho Joo prit pleinement conscience des choses. Enfin, cela se fit petit à petit, mais tout de même. Voyant sa mère rentrer si tard le soir pour repartir très tôt le matin, épuisée… Il se décida enfin à changer. Et radicalement. Ho Joo quitta la majeure partie de ses potes de rues, de très mauvaises fréquentations. Il trouva un petit boulot, réussit à décrocher son diplôme sur le fil et contre toute attente… Décidé d’entrer à l’école de police. Ces derniers vrais amis furent complètement soufflés. Qui aurait cru cela possible? Et c’est qu’il l’eut le concours, et avec un très bon classement! Les années passèrent, Ho Joo mettant de l’argent de côté pour permettre à sa mère de trouver un nouvel appartement. Tout allait mieux en fait… Ho Joo s’était assagi, restant un personnage à la fois froid et directif, mais beaucoup moins hargneux qu’avant. Certes il était bourru, et savait frappé fort, très fort, seulement lorsqu’il le fallait, mais il était maintenant du bon côté. Un poste lui fut alors proposé, à Anahi. Une promotion, et une montée en grade, il ne voulait pas refuser. Maintenant que sa mère était à l’abris, il put partir tranquille.
Cela fait quatre ans, bientôt cinq ans que le jeune homme vit et travaille à Anahi. Il a encore un peu de mal à se débarrasser de son blouson de cuir et de ses vieilles habitudes , mais il apprécie pourtant la vie ici, et n’envisage pas de partir pour le moment.

(c) History by Lyn

Père coréen, mère américaine, Hayden est un beau mélange de Corée et d’Amérique. Né à San Francisco, ce jeune homme prometteur y a grandi. Tous les amis de la famille s’extasiaient devant ce magnifique enfin qui avait tout pris des origines de son père, mais de la beauté de sa mère. Son enfance se déroula de manière … Un peu particulière, si l’on peut dire les choses comme ça. Hayden n’a jamais été un mauvais garçon. Au contraire, il était plutôt gentil, parfois un peu naïf, mais ce trait de caractère fut assez vite corrigé. Car très vite, Hayden devint une sorte de justicier de la cour de récréation . C’était bien simple, il ne supportait pas de voir une bande de petits caïds s’en prendre à un garçon un peu trop timide pour lui voler son argent de poche, ou son déjeuner. Il n’aimait pas voir les filles se faire embêter par des plus grands… Dès qu’il fut en âge de comprendre les choses, Hayden apprit régler les problèmes… A sa manière. D’ailleurs, il n’hésitait pas un instant à prendre les coups à la place des plus jeunes, ou des plus faibles, ce qui le faisait rentrer régulièrement tout abimé. Cela n’était pas pour réjouir sa mère, et même son père, même si quelque part, ils étaient fiers de son sens de la justice. Ou de le voir grimper dans un arbre, sans peur, pour récupérer le petit chaton de la voisin qui n’arrivait plus à descendre. Il y en a eu des aventures de ce genre durant l’enfance et l’adolescence d’Hayden Choi… Mais vint le temps des études, et les choix de carrière. Hayden avait la fâcheuse tendance à faire tout et n’importe quoi. A tout tenter. Etant un grand impulsif, il pouvait se retrouver dans des situations assez rocambolesque. Pourtant, il se prit à suivre les pas de son père : dans la police. Le paternel était un homme bien lui aussi : fils d’immigrés, il avait décidé d’entrer dans la police. Un parcours sans fautes, une ascension méritée, il était respecté. Une figure à laquelle Hayden s’identifiait. Le voila donc dans la police, après une année à ne pas faire grand-chose. Mais le monsieur eut quelques problèmes avec les ordres et l’autorité. Non pas qu’il les défiait ouvertement et avec arrogance, non. Mais il se laissait souvent emporter par son instinct ou ses émotions. Et même en dehors du travail, c’est pour cela qu’on l’avait souvent retrouvé dans des bagarres quelconques. Alors son père décidé de l’envoyer à Anahi. Ayant beaucoup de relations, cela fut simple. Et Hayden ne fut pas ravi de l’idée au départ, mais n’ayant pas le choix… Cela fait maintenant un an que le jeune homme travaille à Anahi. Il lui arrive , encore parfois, de désobéir à son boss… Eh oui, on ne chasse pas facilement le naturel.