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Amaru
Sadistic Snake
Sadistic Snake
Informations
{{ I'm Also : Arashiro Dee
{{ Here since : 07/05/2010
{{ Messages : 101
{{ Humeur : En quête de vengeance
{{ You : Le temps s'est arrêté il y a longtemps pour Amaru, la déesse doit avoir dans les 4000 ans d'éxistence mais elle n'a jamais vraiment compté. Son origine réelle n'est pas connue quand à son activité, être déesse prend beaucoup de temps et d'énergie vous savez.
{{ Aspiration : La vengeance est la seule chose qui guide ses pas ; elle ne voit rien d'autre que la destruction pour ceux qui ont volé la vie de son cher frère. La mort sera même une fin trop douce pour les lâches qu'elle recherche ...


MessageSujet: Amaru Amaru  EmptySam 3 Juil - 15:53

{{ AMARU }}
Feat - Yamada Yuu -



Amaru  2lv1od4 Amaru  A4vi1g
« Là où va le serpent, un dieu le précède »
[Klaus Wentz]

    N O M : NONE
    P R E N O M : Amaru
    A G E : On suppose dans les 4000 ans
    N E E - L E : UNKNOWN
    O R I G I N E : UNKNOWN
    A C T I V I T E : Déesse ; en quête de vengeance
    O R I E N T A T I O N : NONE

    T A I L L E : 1m 70cm
    P O I D S : 47 kg
    C A R N E T D E S A N T E : Rien à signaler. Une Déesse évite sans doute tout les maux et les siècles ont passés sans qu'elle n'ait à en subir les conséquence. Amaru peut mourir, sans doute oui mais alors uniquement par la violence. Il est bon à savoir qu'elle est immunisée contre les maladies et les poisons ; toutefois son corps humain lui, peut souffrir de blessures en tout genre. Elle ne connaît pas pas vraiment la douleur, à moins qu'elle n'y soit au contraire tellement habituée qu'elle a fini par ne plus la distinguer de certaines autres sensations. Parlons finalement de sa longévité car en tant que divinité, Amaru compterait quelques quatre mille ans d'existence. Un jour peut-être finira-t-elle par quitter cette terre … Un jour qui sait.

    S I G N E S P A R T I C U L I E R S : Il y aurait à dire la concernant. Amaru est tel un fantôme, son pas semble inaudible, sa silhouette ondule de façon hypnotisante et beaucoup pensent avoir rêvé quand ils croisent ses yeux luisant d'une couleur émeraude. Sa peau diaphane serait un signe distinctif sur les terres Amazoniènne mais la Déesse n'a cure de son apparence. Et on la connaît d'avantage pour cette faculté qu'elle a de -semble-t-il- contrôler les serpents. Les habitants la craignent plus ou moins mais sans parvenir à la cerner. On peut sans mal classer son impassibilité dans le registre des particularités et la Reine serpent semble avoir perdu la faculté de sourire. Cette expression sur son visage semble tout bonnement impossible, inconcevable et seule la rage peut encore venir perturber le marbre de ses traits.

    A L C O O L : YES[ ] NO[ X ] Malgré les siècles elle n'a jamais étée friande de ce genre de chose et ça ne change pas.
    T A B A C : YES[ ] NO[ X ] Idem que pour son cousin l'alcool ; le tabac sous toutes ses formes n'est pas pour l'avoir séduite même une seconde.
    D R O G U E : YES[ ] NO[ X ] Ho elle l'a vu la drogue, elle l'a vu de toutes les façons possibles mais pourquoi en userait-elle ? Aucun intérêt là dedans.
{{ HISTORY }}
- It's just my life -


C A R A C T E R E ::

« Ne brandis pas dans l'air le serpent que tu as tué, les autres serpents te guettent »
[Proverbe bantou]

Écoute, vois, ressent ; demande toi d'où pouvait naître ce son qui l'accompagne ; demande toi pourquoi … Demande toi comment … Amaru est une question, un mystère, un abîme. Il se perdrait trop vite l'homme qui songerait à suivre le sable qu'elle soulève en marchant, il serait fou celui qui oserait chercher les raisons, les fondements de son existence. Elle n'est pas de ce que la logique crée, de ce que l'habitude fabrique, elle n'a jamais changée en plus de quatre millénaires, elle ne changera pas ; pour rien au monde. Rien ? Pas certain … mais nous y reviendrons ultérieurement. On murmurerait premièrement qu'elle est étrange, qu'elle semble venir d'ailleurs, bien trop loin mais dans ce cas pourquoi cette aisance à travers la jungle, cet accord trop parfait entre elle et la nature alors qu'elle effleure les herbes folle du bout des doigts, alors qu'elle glisse la main sur la tête du serpent rampant à ses pieds ? A ses yeux on ne peut être considéré à demi ; c'est tout ou rien mais être sans une question d'affection. La Déesse accepte, elle laisse approcher jusqu'à une certaine mesure ou elle rejette et dans ce cas, mieux vaut ne pas croiser sa route. On peut dire et ce à juste titre que la Déesse n'est pas la représentation de la clémence et de la douceur souvent retrouvées chez ses paires sacrés ; certes mais après ? Patiente, ho mais comment être plus patient que cette femme ? Elle peut laisser passer des jours entiers dans un but précis, ne plus compter ni temps ni heures, prédateur depuis toujours. Amaru est imprévisible pourtant, dangereuse aussi … Ho tellement dangereuse. Loin de l'icône protégeant les hommes envers et contre tout, la Déesse est une incarnation de guerre, de vengeance et de sagesse teintée de sang. Elle sait donner, elle sait récompenser pour la dévotion qu'on lui accorde et sait ce que « tendre la main » signifie. Mais depuis toujours le serpent conserve sa connotation négative, ses principes, et les siens sont bien loin du pardon. Amaru ne pardonne pas, ou alors bien trop rarement. Mais elle n'est jamais injuste ; elle sait peser la valeur des choses et des fautes, elle sait mesurer, adapter.

Bien souvent elle a maudit les tribus avant que celles-ci ne lui vouent un tel culte. Rendant stériles les hommes, faisant perdre leurs foetus aux femmes et abatant les maladies. S'éveiller ; elle n'a jamais eut à le faire jusqu'à ce jour, quand un homme porta la main sur son sang divin. Amaru réclame justice, elle part elle même et en ça, on peut sans peine comprendre la force qu'elle garde en elle et qui jamais ne transparaît. Amrau semble si froide n'est-ce pas ? Si détachée, comme coupée du monde et tellement peu soucieuse à ceux et celles qui l'entourent. Même ceux de sa race ne peuvent se targuer de lui avoir tiré un sourire, une tirade plus longue, un geste de trop … Son statut de Divinité l'influence-t-il alors ? Pas vraiment non. Elle n'est pas dédaigneuse ou même fière de son rang ; c'est comme un travail après tout et chacun le sien. Respectueuse de ce que fait l'autre elle n'est pas de ces gens amenant la boue dans une maison fraîchement lavée par exemple ; la Déesse connaît la valeur des choses et des actes. Elle pense oui ; elle pense beaucoup, elle réfléchit, pèse le pour et le contre, incarnation d'une justice sans doute un brin trop expéditive mais comment changer cette femme ? Si le pardon se veut logiquement plus simple à accorder qu'a demander, Amaru se moque bien des excuses à moins qu'elles ne soient des raisons valables pour pousser quelqu'un à la défier ou à la contrarier. Et il est inconscient de la provoquer, de la pousser trop loin.

Silencieuse, aérienne, autant par le physique que par l'esprit, la belle encaisse les remarques sans ciller ; on ne l'atteint pas et sa seule motivation est de venger l'outrage fait à son sang. Le reste n'est que détail même lorsqu'il s'agît de tuer. Tuer ne la touche pas, ne l'apaise pas non plus et elle n'a de cesse de chercher. Qui ? Parce que la Déesse a compris que Peterson n'est pas l'homme qui avait tout orchestré ; ce n'est pas lui qui a main mise sur le centre ayant privé son frère de la vie, et elle veut la tête pensante de tout ça.
Mais il ne faut pas attendre sa clémence ; une faute qui semblera banale à vos yeux pourra avoir sur elle un poids bien autre et si elle ne tue pas pour un mot de travers, elle peut arracher une main venant de s'abattre sur un animal. Amaru n'est pas une femme qui abandonnera en route, elle est même foncièrement têtue et obstinée dans ce qu'elle entreprend, ce qui lui confère cette patience intarissable car elle a bien compris depuis le temps que tout vient à point à qui sait attendre.

Figure d'autorité, elle s'impose sans user de force sur les siens, elle n'aura pas à élever la voix ni à faire mal elle le sait bien et tuer ses paires n'est pas son but ; elle a beau ne pas être démonstrative avec eux, elle sait les apprécier. Pour les humains, elle peine à croire qu'elle puisse un jour s'y attacher, leur pardonner et redevenir plus clémente les concernant. Mais qui sait après tout ? Avec un peu de bonne volonté, on eut tenter de comprendre cette femme tellement difficile d'approche, trouver la tristesse dans ses yeux et certains ont eut droit à ses étreintes ou ses attentions. Foncièrement, elle peut sembler cruelle mais elle ne le serait pas sans une bonne raison. Ses folies sont ravageuses, et il serait mortel de se trouver entre elle et sa cible mais heureusement, elles demeurent rares …


G O Û T S - & - C I E ::

Peut-on vraiment parler de goût lorsqu'on parle d'elle ? Amaru se veut tellement peu matérialiste ou même attachée à ce qui l'entoure. Certes, elle a une affection logique pour la nature, les animaux, ses frères de sang mais ceci est pour la Déesse d'une telle évidence qu'elle ne le citerait même pas dans ces choses qu'elle pourrait aimer au quotidien. Ses années de vie ne l'ont rendue ni cupide ni exigeante et elle n'attend aucunement une belle maison ou de l'argent à foison pour sa vie humaine bien qu'elle n'aurait pas de mal à l'acquérir. En fait il est si simple de voir qu'elle n'attend rien des jours qui passent. Une seule chose peut-être capte son attention au fond : la musique. Cet art perpétré depuis des siècles la captive toujours, elle l'a vu évoluer avec elle, a compris les sons et leurs influences.

Amaru se voudra toujours sauvage et libre, elle n'est enchaînée de rien, elle danse, elle court, elle saute, grimpe selon son bon vouloir et ainsi dirons nous, qu'elle aime sa liberté, qu'elle aime savoir que rien ne pèse sur ses épaules. Sa vengeance est importante ; devenue le moteur de sa vie, le but de cet éveil sur deux jambes, elle ne serait pas humaine sans ça. Amaru n'aime pas cette situation mais elle est désormais nécessaire ; une motivation douloureuse pour oublier le chagrin, le vide que son cadet a laissé dans la mort. On oubli pas des millénaires passés à deux, et elle n'aura de cesse de le pleurer, à l'ombre lorsqu'elle sera seule car il lui manque ; tellement.

Il en est des choses que la belle a appris à haïr ; les vices de cupidité, d'avarice, de jalousie ; le besoin de pouvoir ou de destruction des tyrans n'ont de cesse de lui laisser un goût amer dans la bouche, car elle n'a fait que se lasser de la race humaine. Dire qu'elle les déteste tous serait exagéré mais la Déesse serpent n'est pas connu pour ses innombrable pardons. Plus d'une fois on a tenté de s'opposer à elle, la réaction ne s'est pas faite sans douleurs et punir ces stupides personnages ne l'a jamais fait compatir à leur sort. Telle mère nature, elle ne peut que soupirer, fatiguée, blasée des charniers que l'humanité laisse derrière ces monstres de fer ravageant les plaines verdoyantes qu'elle connaît. L'erre des dieux se veut achevée pour bon nombre de nations mais elle demeure ; observe, serre poings et dents devant le spectacle. Et maintenant que le pire affront a été commis, elle n'entend pas reculer et pardonner. Les hommes méritent leur sort, peut importe le nombre se dressant entre elle et l'instigateur du désastre, elle les tuera tous et avouons que si elle n'en retire aucun plaisir, elle n'aura pas de scrupules.

En tant que divinité, dire qu'elle pourrait avoir une phobie ou même une peur serait sans doute grotesque ; Amaru ne peut plus avoir peur. Jeune, bien avant peut-être a-t-elle connu ce sentiment, cette sensation mais maintenant, absolument pas. A moins qu'elle l'ait oublié ? Allez savoir … De même, des tics personnels -si elle en a- sont bien rares. Peut-être dans l'allure ; sera-t-elle plus élégante, gracieuse si elle est de bonne humeur ; plus vive, droite si la contrariété l'habite.

Ensuite, peut-être quelques gestes dont elle n'aura pas conscience … Comme passer en douceur la main à travers les cheveux d'un enfant, espérant qu'il devienne une personne respectueuse ; effleurer les pierres du temple où elle se réfugie, laisser son corps rencontrer les herbes tendres, ses pieds fouler la terre ; comme une habitude, mais qu'elle a finit par apprécier tout comme plonger à travers les ondes les plus glacées des environs, croquer les citrons à pleines dents ou encore danser. Mais il faudrait être fou, tellement fou pour lui faire remarquer qu'elle tient à ces petites choses qui font ces mêmes habitudes, qui font sa vie humaine, et plus encore il serait fou de lui laisser entendre que certains de ces humains dont elle est dégoutée puissent être de ses « amis » … Il vaut mieux se taire, le silence est d'or, tout le monde le sait et face à elle … il ne l'est que d'avantage. Toute vérité n'est pas bonne à dire après tout …

O N C E - A P O N - A - T I M E ::

" I wanna taste you but your lips are venomous poison "
Groove Coverage - Poison


Il est loin le temps où la belle naquit ; il remonte à loin le souvenir des première ondulations de son corps animal sur cette terre. Ha plus personne ne pourrait en témoigner … Les millénaires sont passés ; vite au fond. Bien entendu, il serait trop long et trop inutile de décrire avec précision plus de quatre mille ans de vue sur le monde ; nous nous intéresserons à ce qui marqua la Déesse, à ce qui en fit la femme rodant aujourd'hui à Anahi … Si son apparence est celle d'un cobra royal, la Déesse n'est pourtant pas que cet animal mythique. Son venin est autre, sa taille, son allure, sa vitesse ; elle n'a jamais était assez commune pour passer les siècles sans qu'on parle d'elle ou du moins, de ses faits. Sa couleur sombre, ses yeux vifs, son sifflement envoûtant sont conté par delà les mers, dans le monde entier ; et personne pourtant n'approcha un jour de sa personne pour témoigner de son existence. On raconte qu'il existait jadis une tribu mythique composé d'hommes et de femmes serpents, créatures semi-humaines que gouverna la Déesse cobra mais encore une fois, personnes ne témoigne ; seule elle sait, ce qu'elle ne dira pas pourtant. Le passé appartient aux morts, la vie ne pousse qu'à avancer sans se retourner ; elle le voit ainsi. Ho elle n'a pas oublié, tout est gravé dans sa mémoire comme une immense galerie de musée, des couloirs relatant tant de souvenirs, tant de visions, de guerres et d'existence.

Elle avait un frère, née de la même « couvée », née avec le sang sacré mais jamais élevé au rang de sa soeur ; il ne le désirait d'ailleurs pas. Il n'avait pas le mental pour ça ; plus doux, plus complaisant ; mais qu'il l'aimait sa soeur, toujours fidèle, toujours derrière elle, toujours à la réconforter quand elle soupirait face à la bêtise humaine. Et comme sa bonté, sa gentillesse lui furent fatales en somme …
La Déesse a vécu au rythme des hommes, évoluant entre légende et vérité discrète et aussi libre que le vent ; elle a aidé, parfois puni aussi ; et ses punitions étaient bien rudes pour qui avait à les subir. Elle se souviendra ainsi d'un village où de jeunes habitants avait volontairement détruit un nid de Serpent en y mettant le feu , un jeu stupide. La tristesse, la douleur de la mère calcinée avec ses oeufs avait rendu la Déesse folle de rage et elle avait maudit les jeunes, les faisant souffrir de fièvres et de douleurs insoutenables avant de semer la désolation sur les alentours. Les serpents s'étaient retirés et bientôt, les récoltes furent anéanties par les rongeurs proliférant trop vite. Elle n'aurait jamais pardonné si son frère n'avait pas insisté, expliquant que l'homme apprend de ses erreurs, qu'il faut savoir pardonner, l'humanité est si faible, elle a trop de défauts mais parfois il est bon d'accorder la clémence pour qui regrette sincèrement. Aussi penchait-elle les yeux sur les vieillards venant débarrasser le nid dévasté et y trouvant un oeuf encore viable dont-ils s'occupèrent avec dévotion. Il y a du bon dans l'homme, elle l'a compris même si c'est le plus souvent le mal qui prédomine.
Après cela, le temps où dura ce village, on lança et respecta son culte ; cette histoire servant d'exemple afin de ne pas répéter une telle erreur. Les serpents revinrent, et on nota de belles naissances durant des décennies de même que le lieu n'eut plus à craindre pour ses récoltes. Elle donna alors sa bénédiction ; apprenant elle aussi car même les dieux doivent apprendre. On la vénéra plus officiellement à cette période, rependant la légende à travers les âges et les territoires.

Elle arrive en Amazonie par curiosité, passant par un lieu de plus et les tribus n'ont pas tardé à louer ses actes. Elle s'y est plut et a trouvé dans ces aborigènes ses plus fidèles prieurs. Eux la vénèrent encore en l'an 2000, peu le font encore de par le monde. La Déesse a son logis dans un ancien temple, un bâtiment immense que les arbres et la végétation ont finit par entourer comme un écrin autour d'un joyaux précieux et il l'est, précieux. Quelques élus peuvent avoir le privilèges d'y pénétrer, rares sont les opportuns en ayant trouvé l'entrée même s'ils existent ; ceux là sont morts s'ils étaient pillards, sont en vie s'ils étaient priants, la Déesse a appris à juger ceux qui viennent à sa rencontre et n'ignore jamais celui qui la cherche avec respect.

Une fois encore, décrire toutes ces années passées serait bien trop long, la seule chose réellement marquante et nous intéressant actuellement non loin d'anahi; c'est l'affront fait à la Déesse. Peterson était un scientifique renommé dont l'arrivée en Amazonie dans le centre de recherches avait soulevé bien des questions surtout lorsqu'on sait qu'il entretenait de bonnes relations avec le Cubain. Il ne fit pas éloge de sa découverte cependant …

Un cobra magnifique de la taille d'un python était pourtant important dans le milieu animalier mais il n'ébruita rien et conserva l'ophidien dans l'aile qui lui était réservée au centre. S'il avait su qu'il venait de tendre ses filets sur le frère d'une Déesse peut-être aurait-il reculé … ou pas. Comment jauger la tristesse, la colère de la divinité lorsqu'il apprit que son propre sang était prisonnier des hommes ? Elle ne pouvait leur pardonner … A l'aube d'un jour de déluge, elle quittait sa forme primaire et s'éveillait à l'apparence humaine sous les traits d'une femme aux charmes troublants. La peau trop claire, les yeux trop verts sous l'effet des émotions, les courbes trop tentatrices pour tout homme normalement constitué, elle était un piège. Un leurre cruel pour mieux précipiter les infidèles dans le précipice de sa colère. Elle s'est faite à ce corps à la vitesse de l'éclair, maîtrisa leur langage, décrypta leur sentiments … Parce qu'elle savait, depuis trop d'années elle savait ce qu'étaient les humains, et elle ne pouvait pas pardonner, pas cette fois.

Elle va en croiser des hommes pour trouver son frère, elle va en prendre des vies avant de découvrir qui le retient et quand elle le trouve, le mal est fait ; hélas. La cellule de verre l'abrite sans confort sous cette lampe fatiguée, il souffre, il l'appelle, épuisé, affamé, blessé de subir les expériences du fou qui le retient.

Ha Peterson, la nature n'appartient qu'à elle même, qu'avez vous fait, quelle injure avez vous commise là … Pourquoi ne pas vous être excusé, lui avoir rendu ce frère tant aimé lorsqu'elle frappait contre le verre, impuissante devant sa douleur ? Pourquoi ne pas avoir compris, avoir éprouvé de la compassion et avoir levé la main sur elle Peterson ? Monstrueuse erreur qui vous coûta la vie, geste fatal, elle ne vous épargna pas. Votre supplice prit fin selon son désir, lorsque sa raison l'a rappelé vers lui dont la vie s'éteignait. Et la pluie commençait à tomber … Elle tombe toujours lorsqu'elle pleure, message pour eux les hommes sur terre ; comme le son d'un glas ...

« Elle criait, elle hurlait sa peine ; elle maudissait le monde d'avoir tourné, elle aurait voulu tenir la terre à pleine main et la broyer, les punir tous … Sous ses larmes de rage et de désespoir se peignait déjà les contours d'une vengeance sanglante, car on ne peut s'opposer à une déesse sans s'attendre à une punition à la hauteur de sa faute …

Et la pluie tombe, aussi lourde qu'inatendue. Le ciel a viré au gris, et il pleure … Il pleure avec elle … Son hurlement viendra déchirer l'air, malédiction et mise en garde alors que la foudre lézarde le ciel. Dans ses bras il gît, inerte et décharné le corps de son frère bien aimé, il s'est éteint malgré tout, elle n'a rien pu y faire … Et la déesse pleure sa perte, si douloureuse, si impardonnable ... Les humains paieront un prix de chaire et de sang pour cette injure.

Le cadavre reptilien gelé et pressé contre son sein, elle quitte la prison de son cadet. Ses pas sont vifs et habitués, sa silhouette agîle se fraie sans mal un passage à travers les branches sinueuses et la pluie battante ne saurait la retarder. Elle lui offre une sépulture en son temple, elle lui souhaite le repos, promet de faire payer. Cette nuit de pleine lune, l'orage ne cessa pas et la terre vibra pour réveiller ses compagnons.

Et la Déesse Serpent appellait à elle ses semblables avides de cette vengeance partagée. Bientôt les rives de l'Amazone se teinteraient du sang des blasphémateurs et alors … Alors peut-être sa colère pourra-t-elle s'apaiser. Peut-être … »


{{ END }}
- See you soon -

O T H E R ::

>>Groupe : SACRED SNAKES
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>>Pseudo : Eri
>>Âge : 22 ans ~~ Et des poussières ^-^
>>Présence : 7/7 jours
>>Comment avez vous connu S.V : Je me demande tien ... Une histoire sombre, tellement lugubre et triste qu'il vaut mieux pour vous que vous ne la connaissiez jamais ...
>>Première impression : We need a memberrrrs \o/



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