C A R A C T E R E ::« Tu auras beau soigner au mieux un serpent, à sa première fureur tu recevras ta rétribution »
Cit. Abu Shakour
Haa ~ Shu-Yen ; quel doux serpent voilà. Un visage d’ange, des yeux luisants et enjôleur, l’impression qu’il vit et évolue dans un monde totalement différent… Il y aurais bien trop de choses à dire sur lui, bien trop de recoins à explorer tant ce serpent aux pas ondulants cache bien des secrets. Mais qui est-il au juste celui qui semble danser dés que la nuit tombe ? Qui est-il l’homme qui parcours Anahi sans jamais s’arrêter ? Peut-être est-il simplement un mirage, un effroyable mirage dont l’homme devrait apprendre à se méfier … On dit souvent qu’on ne se méfie jamais assez de l’eau qui dort, que sous le calme se cache toujours la tempête, mais que faire alors quand tout à déjà exploser et que tout s’affiche avec nonchalance sur le visage et dans les yeux ? Sûrement rien … Malheureusement rien et pour lui, c’est à peu près la même chose. On ne peut plus rien pour lui, on ne pourra jamais rien, Shu-Yen est un homme à part entière mais le serpent qui se cache sous ce masque est pourtant bien présent, ses caractéristiques aussi et le Daboia n’est pas près d’en céder la moitié.
Ho il aurait de quoi être fier ce beau serpent, il peut réellement l’être et l’est même peut-être un peu trop. Shu-Yen n’est pas près de céder quoi que ce soit et de revoir sa condition à la baisse ; il sait, malheureusement, trop bien ce qu’il vaut. Et n’est pas né celui qui le fera changer d’avis sur la question, l’idée en elle-même serait d’ailleurs plutôt mauvaise. Shu-Yen ne suit rien de ce qu’on lui dit de toute façon, essayer de lui faire entendre raison équivaut à se casser les dents contre un mur. Il est trop libre, se veut trop libre ou le pense tout simplement … Sans attache particulière, il fait ce qu’il a envie de faire, va où il veut sans jamais se poser de questions et sans même penser à demander une autorisation quelconque … Il veut. Il prend. Rien de plus simple et il ne s’embarrasse jamais de l’avis des autres. C’est ainsi et le laisser vivre sa vie est sûrement la meilleure chose à faire. Comme ça au moins, il ne cause aucun soucis et quand on sait que lui barrer la route équivaut à se retrouver mort, mieux vaut ne pas essayer … Des remords sur le sujet ? Aucun. Pourquoi s’embarrasser d’une telle chose et porter un tel poids sur ses épaules alors que la vie vous ouvre les bras ? Et si on le dit insouciant, il ne fera qu’hausser les épaules ; l’avis des gens sur sa personne ne l’intéresse que peut … Ou alors trop mais dans un cas comme dans l’autre, mieux vaut avoir les bons arguments face à lui …
Alors le serpent va jouer, il jouera sans arrières pensées et sans se préoccuper de la suite des évènements. Ne faisant que suivre son instinct et ce que lui dicte le peu de conscience qu’il a ou semble avoir. Hors de question pour lui qu’il se sente enfermé dans quelque chose qui ne lui appartient pas et si il ne laisse personne entrer dans ce monde quasi-fermé, il en est de même pour sa Déesse qu’il n’écoute que trop peu. Et c’est un drame de savoir qu’il serait bien capable de lui tenir tête, refusant jusqu'à aller à elle sans qu’on l’y contraigne. Ho oui ; il est bien loin des autres serpents qui agissent en suivant son bon vouloir, il est hors de question que celle qui lui a donné cette nouvelle vie ait une quelconque emprise sur elle et pourtant … pourtant il sait que c’est le cas, il fait simplement semblant de ne pas le voir ; préférant l’ignorance plutôt qu’une implication trop grande qui lui ferait perdre pied. Et voilà comment la vengeance arrive toujours en dernier plan. Il préférera faire passer sa vie d’abord, plutôt que les exigences de la Déesse elle-même et quand bien même, il cèderait ce ne serait pas sans désaccord avec cette dernière et les autres serpent. Là encore, il glisserait sur la lame du rasoir en espérant retomber du bon côté de la lame.
Insaisissable et parfois irascible quand le sujet ne lui convient pas, il fait mauvais temps pour ceux qui ne vont pas dans son sens et ses réactions se veulent toujours excessives. Shu-Yen ne fait pas dans la demi-mesure, incapable de mettre des limites à sa propre personne, il en va de même pour ses actions et si il peut se montrer doux et aimant, il est aussi capable de tuer sans se poser la moindre question. Un mot de travers, un geste déplacé, un regard qui ne lui plait pas et le serpent sort de ses gongs. Mené par les émotions, il ne réfléchit alors pas et quand son regard doré se pose sur la victime, rien de bon n’en sortira. Impulsif et déréglé pour certains, il est aussi insaisissable que l’eau, semblant fuir ce qui ne lui convient pas pour mieux se perdre dans autre chose. Mais il cache, aussi et surtout, une bonne dose de détermination et est capable de faire monstre d’intelligence quand il veut quelque chose… Malheureusement, il faut parfois être patient pour obtenir ce que l’on désire et la patience ne fait pas partie de son vocabulaire ; Shu-Yen veut tout, tout de suite et sans concession ; il fera toujours passer son propre plaisir et ses propres envies avant celles des autres. Et Dieu que ça peut-être énervant ; énervant de voir un si beau spécimen se monter aussi pressant dans tout ce qu’il entreprend ! Rien n’est trop important pour le faire attendre et plus l’attente est longue et plus dure sera l’atterrissage pour celui qui se retrouve en face de lui.
Alors les filets du serpent sont solides et bien rôdés ; il s’adapte vite en fonction des gens et des évènements ; oubliant tout ce qui devrait se trouver autour pour foncer tête baisser sans se préoccuper du reste. Capable du pire comme du meilleur, il sait aussi se montrer parfaitement inoffensif une fois qu’il a obtenu ce qu’il souhaitait. Et si avec lui, tout semble toujours se dérouler dans une effusion de sentiments, une fois le calme revenu, c’est une toute autre personne qui se retrouve en face de vous. Bien qu’il ne semble penser qu’a lui, il semblerait pourtant que quelque part se cache un cœur ; des émotions plus fluides et moins directe qui font découvrir un tout autre aspect de sa personnalité. Alors oui, celui qui vit sa vie sans se préoccuper du reste est capable de ressentir des choses plus douce pour les autres. Il peut parfois se montrer compréhensif et laisser, pendant un temps, le reste de côté. Il se voudra aimant avec les gens qu’il apprécie vraiment, ceux qui peuvent compter et doivent compter pour lui. Avec les autres, n’entrera que le jeu et les armes sont toutes valables ; de la séduction à la violence, il fera tout pour faire céder les autres sans jamais se restreindre.
N’est-il pas doux ce serpent qui hante les rues d’Anahi depuis son réveil ? Passant entre les âmes, entre séduction et violence ? Et ce regard perçant qui prend souvent des teintes dorées, n’est-il pas irrésistible tant on se demande tout ce qu’il peut cacher ?
« Parfois, il vaut mieux ne pas chercher à comprendre, c'est plus simple car la vérité est plus cruelle que le venin du serpent. »
Cit. Jean-Michel Wyl
G O Û T S - & - C I E ::Certaines personnes ont des valeurs, d’autres des idéaux dont on ne peut les détourner et il y en a qui ont simplement des plaisirs ; quelques plaisirs qui leur donne l’impression de vivre en toute liberté et pour Shu-Yen, c’est bien ce point qui est le plus important. Plus que la vie en elle-même, c’est sa propre vie qui l’intéresse ; il se fiche pas mal du reste tant qu’autour de lui tout tourne comme il l’entend et il ne faut pas se fier aux apparences, quand le serpent sent le vent tourner, il ne fuit pas. Il préférera, et de loin, imposer sa volonté et son point de vue plutôt que de s’écraser … Alors avec un mental comme celui-là, il vaut mieux bien s’accrocher car tout se confond rapidement en lui et si un jour il vous aime, l’autre il peut volontiers se mettre à vous détester ou presque … Avec sa nouvelle vie humaine, il a aussi un peu appris à s’adapter, faire en sorte que ses coups de folies soient plus discrets et concentrés dans autre chose qu’une violence gratuite et sournoise. Pourtant, si tout se veut changeant quand on parle de Shu-Yen, il est des choses qu’on ne peut lui retirer et comme tout un chacun, il sait apprécier des choses simples. Bien qu’impulsif et parfois légèrement sournois, il sait aussi faire la part des choses, évaluer ce qu’il se passe autour de lui et profiter de ce qu’on lui offre.
Au fond, Shu-Yen a des habitudes très humaines, il aime les plaisirs de la vie, vivre en toute liberté sans avoir a se soucier du reste. Il aime se sentir libre, avoir cette sensationnelle impression que rien ne pourra jamais l’arrêter et si certains parvienne à ressentir tout ceci dans la drogue, lui ne compte que sur la danse et sur les hommes, rencontres éphémères ou parfois trop intenses. Etrange serpent qui se perd volontiers dans les affres de la vie humaine sans prendre en compte l’avis des siens. Il jouera sans complexe, sans honte ; usera et abusera de tout ses charmes pour obtenir ce qu’il veut et étancher un peu plus sa soif de liberté et de vie. Au fond, c’est peut-être la seule chose qui l’anime vraiment, ce besoin de se fondre entièrement dans son corps d’homme jusqu'à en oublié parfois les raisons de sa venue ici. Et forcément, quant on se veut aussi têtu sur le sujet, il y a un revers de médaille que l’on ne supporte que trop peu. Les ordres par exemple, qu’on lui dise quoi faire, comment le faire et quand le faire ou bien encore l’enfermement ; cette désagréable impression d’être bloqué, de dépendre de quelqu’un ou de lui devoir quelque chose, de pures chaînes qu’il réfute quel que soit le sujet. Shu-Yen n’est pas homme à se laisser faire ; il n’est pas de ceux à qui l’on impose des choses et tenter ceci équivaut à une explosion de sa part ; dans tout les sens du terme ; qu’elle soit violente ou larmoyante, Shu-Yen déteste céder quoi que ce soit et sa vision des choses ne supporte pas la contrainte. Guidé la plupart du temps par son instinct et ses émotions, ses réactions ne sont jamais raisonnés ; il ne fait pas dans la demi-mesure et tout ce qui lui importe, comme le reste, est de la plus haute importance. Il n’aime pas faire les choses à moitié, qu’il tue ou danse ce sera toujours à 100 % sans possibilités de retour.
Alors mieux vaut le savoir pour ne pas se retrouver du mauvais côté, simplement car il l’entend ainsi. Pour un rien il pourrait se mettre à vous en vouloir et si maintenant il compose avec sa nouvelle forme, ce ne fut pas toujours le cas. Manquer de respect à ce serpent ou a son entourage proche est une erreur qu’on ne peut produire qu’une fois et s’attaquer à une de ses connaissance devient alors la dernière action de votre vie. Shu-Yen ne supporte pas qu’on s’approche de trop près de ce qui lui appartient, jaloux et possessif autant qu’il se veut libre et sans entraves, il fait mauvais temps de venir marcher sur ses plates bandes. Ho oui ~ Shu-Yen est un serpent qui met beaucoup de choses en œuvre pour rien, il apprend des autres aussi sûrement qu’il finira par découvrir ses propres limites ; pour l’instant, il oscille entre deux eaux ; compose et découvre au fil de ses visites répétés à Anahi et il n’est pas près d’arrêter. Jamais il n’arrêtera car arrêter équivaut à mourir et ça … C’est une étape qu’il ne tient absolument pas à rencontrer maintenant. Autant que l’enfermement, l’idée de sa mort provoque chez lui des crises d’angoisse sanglantes … Rien ne peut et ne doit avoir de fin quand on en vient à sa personne.
O N C E - A P O N - A - T I M E ::« La vraie liberté, c'est de pouvoir repousser très loin les limites de sa liberté. »
Cit. Nicole Garcia
Qu’il est étrange de voir ce serpent évolué en toute liberté, il donne l’impression de ne jamais avoir eu de chaînes, l’impression qu’il a toujours vécu au grand jour même à l’état primaire et pourtant … Pourtant le Daboia est né dans une cage, une cage en verre éclairée par des néons qui rappelaient vaguement le soleil. Ho il ne s’en plaignait pas à l’époque, peut-être que même aujourd’hui, il ne s’en plaindrait toujours pas mais les faits sont là, la liberté qu’il n’avait pas à l’époque semble vouloir sortir aujourd’hui. Et si il est des espèces de serpents, même venimeux, qu’on peut se vanter de domestiquer ; il est des espèces qu’on ferait mieux de laisser dans la nature … Et le Daboia en fait parti, cette vipère qui compte parmi les plus venimeuse d’Asie de l’Est aurait été bien moins dangereuse loin de la main de l’homme et l’amateur de serpent qui lui servait de propriétaire l’a appris à ses dépends, pauvre homme qui se vantait bien trop d’avoir de si jolis spécimen … Mordu un beau matin pour une simple faute d’inattention, il a eu le temps de sentir les crochets du serpent s’insinuer dans sa chair, il a eu la désagréable impression de sentir le venin se répandre dans son sang, nécrosant les chairs avant que l’arrêt cardiaque ne mette fin à sa triste douleur… Un simple faute, un geste en trop ; le geste qui l’a énervé, celui qui l’a fait déraper diraient certains. Un simple réflexe pour lui, une envie comme une autre ; car si les adultes se veulent plus calme et attaque moins souvent, les jeunes comme lui ne font aucune différence et c’est la fin ; la fin pour tout juste parce que le moment était venu. Le moment de retrouver un semblant de liberté jamais connu ...
Réveillé par la Déesse il y a trois mois, il aurait été sûrement plus judicieux qu’il soit oublié dans ce calcul, trop jeune serpent. Trop instable de part sa nature et malheureusement, il conservera tout après son réveil … De l’irascibilité à l’impulsivité, il ne se séparera de rien et ses premiers pas en tant qu’humain furent loin d’être simples. Est fou celui qui pensait qu’il viendrait directement à elle ; Ho non … Il fut bien incapable de faire ça, trop occupé a profiter de ses nouvelles acquisition, il n’est pas allé à sa rencontre de lui-même. Il ne ferait jamais ça, serpent entêté qui préfère, et de loin, découvrir les choses par lui-même plutôt que sous la coupe d’un autre et il n’en est pas moins dangereux … De part sa vie humaine, il se veut donc très jeune, agissant sûrement comme toute la jeunesse actuelle ; cette jeunesse des villes qui ne tient compte de trop peu de chose et sa forme primaire l’est tout autant. A peine voit-il le jour dans cette cage en verre que le voilà réveillé quelques années ou quelques mois plus tard ; il ne se souvient pas du temps qu’il a passé en captivité, trop occupé sûrement à décimé ceux qui vivaient avec lui à l’époque ; serpent cannibale et instable… Quel beau tableau pour ce collectionneur qui n’en revenait toujours pas d’avoir d’aussi beaux spécimens et pour presque rien ! Pauvre de lui … Shu-Yen ne lui aura pas fait de cadeau, pas plus qu’il n’en a fait aux autres.
Alors quand il se retrouva en possession de ce nouveau corps, la surprise fut totale. Une surprise qu’il ne calla pourtant pas sur la folie ; il prit juste le temps d’observer la chose. D’observer et de mieux comprendre ce qui venait de se passer, quelque peu perdu entre deux eaux, il mit un temps fou à quitter les quatre murs de l’endroit qui l’abritait. Préférant se contenter d’abord d’un lieu qu’il connaissait au moins un peu avant que la folie des grandeurs ne le prenne. Des gens qui vivaient avec son propriétaire, il ne reste aujourd’hui plus rien ; quelques corps disséminés ici et là tout au plus … Et il bouge enfin, se décide à sortir afin de voir ce qui se trouve dehors … Ho il a errer pendant quelques jours avant qu’on ne le trouve, vêtu d’habits ensanglantés ; quelques jours ou semaines pour l’amener à la Déesse et qu’il rencontre enfin celle qui lui offrait une deuxième vie … Ou quelque chose dans ce genre là. De cette rencontre il ne retiendra que peu de choses et tuera dans l’œuf les raisons de son réveil ; il s’est trop bien adapter. S’adapte trop bien à ce nouvel élément et il maîtrisa bien trop rapidement peut-être ses transformations ... Et si seulement il ne maîtrisait que ça ; pour se fondre parmi les hommes, il a aussi appris à revoir à la baisse certaines de ses exigence, enfermant en un temps record les plus sourds et vifs aspects de sa personnalité …
Et la liberté semble l’appeler, elle l’appel toujours ; voix lancinante qui résonne dans son esprit avant qu’il ne quitte définitivement le couvert d’une forêt trop dense pour rejoindre le village d’Anahi. Shu-Yen se veut libre, libre et particulièrement dangereux quand il rencontre quelque chose ou quelqu’un qui ne lui plait pas. Ho ~ Il en a tué des gens sur son passage, le plus souvent sans aucune raison apparente si ce n’est le fait qu’ils aient eu un geste ou un mot déplacés, lui donnant peut-être l’impression d’être attaqué ou alors simplement de ne plus être respecté … A moins qu’ils ne se soient juste trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment mais qu’importe ; il ne sont plus là a présent et le serpent est bien loin de se soucier d’eux. Alors son adaptation se fait sans le moindre problème, il se fond dans cette masse tout en gardant cette cruelle distance entre lui et les autres, il apprend tout en découvrant, retenant ce qu’il y a à retenir et évinçant le reste. Il lui aura fallu peu de temps pour établir une sorte de « quartier général » dans l’unique club d’Anahi et si le Blue Ara ne le verra certainement pas vieillir, il le verra au moins évoluer pendant un temps au rythme de la musique … Peut-être est-ce le seul endroit où l’on peut-être sur de le trouver ; l’unique endroit quand il ne vadrouille pas autour du village ou qu’il ne pose pas ses valises dans l’appartement d’un autre …
Le reste ? Le reste n’éxiste pas ; Shu-Yen se contente de vivre sa vie depuis ce jour là sans jamais demander ni rendre de compte, il se contente de bouger et d’évoluer ; s’adaptant certainement trop vite pour beaucoup mais c’est ainsi. Et qu’on le surveille ou non ne semble même pas l’inquiéter, tout juste si ça peut l’agacer tant il n’y accorde pas d’importance, tant que les chaines et les cages restent rien de lui, il n’a rien à y redire. La liberté, appel la liberté dit-on ... Et pour lui, cette histoire de vengeance est bien loin, trop loin peut-être au goût de certains. Alors il ne se privera de rien, il restera le même jeune serpent, celui sur qui il vaudrait mieux avoir un œil tant il peut se révéler imprévisible.
Sujet: Shu-Yen {{ END 
